La Commission injecte 6,7 milliards d'€ dans les infrastructures de transport pour stimuler la c
Le mécanisme pour l'interconnexion en Europe (MIE) joue, avec le plan d'investissement pour l'Europe, un rôle majeur dans le comblement du déficit d’investissement européen, l'une des priorités de la Commission.
Le 17 juin la Commission européenne a dévoilé une liste de 195 projets dans le secteur des transports qui recevront un financement de 6,7 milliards d’€ au titre du MIE. Cet investissement devrait permettre de mobiliser un cofinancement, public et privé, pour atteindre un montant total de 9,6 milliards d’€. Les projets sélectionnés contribueront notamment à la numérisation et à la décarbonation des transports. Les États membres admissibles au Fonds de cohésion [1] recevront près de 85 % du financement, ce qui permettra de gommer en partie les disparités d'infrastructures dans l'Union.
Mme Violeta Bulc, commissaire chargée des transports, a déclaré: "Cet investissement pourrait créer jusqu'à 100 000 emplois dans l'économie européenne d'ici à 2030. Les projets sélectionnés amélioreront la sécurité, la durabilité et l'efficacité des infrastructures européennes".
Les projets sélectionnés concernent principalement la partie centrale du Réseau ferroviaire européen.
La Commission a sélectionné les projets qui présentent la plus grande valeur ajoutée européenne, tout en garantissant une répartition équilibrée sur le plan géographique et entre les différents modes de transport. Une somme de 5,6 milliards d'euros est réservée aux États membres qui peuvent bénéficier d'aides au titre du Fonds de cohésion.
La contribution financière de l'UE prend la forme de subventions qui cofinancent un projet donné selon un taux variant de 20 % à 50 % des coûts éligibles, en fonction du type de projet. Pour les projets bénéficiaires du fonds de cohésion, le taux de cofinancement peut atteindre 85 % des coûts éligibles.
Les conventions de subvention seront signées avec les bénéficiaires au cours du second semestre 2016.
[1] Pour la période 2014-2020, les pays concernés sont les PECO (Etats de l'Europe centrale et orientale membres de l'UE), la Croatie, Chypre, la Grèce, Malte, le Portugal et la Slovénie.