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Sommes-nous condamnés à subir la dictature des GAFAM pour notre information ?


Peut-être pas. L’Union européenne a amené les principaux acteurs du Web à signer un « Code de pratique contre la désinformation ». La Commission a tenu à se féliciter de cette avancée par la voix de trois de ses Commissaires.

Facebook, Google et Twitter ont accepté ce Code de bonne conduite, qui les engage notamment à rendre compte de leurs actions dans la perspective des élections au Parlement européen de mai 2019. Dans une déclaration commune, plusieurs membres de la Commission européenne ont salué ces efforts des trois plateformes, qui consistent par exemple à « étiqueter » les messages à caractère politique (pour que l’internaute en connaisse la provenance). De nouvelles améliorations techniques devront encore être entreprises, pour permettre aux experts extérieurs, aux vérificateurs de faits et aux chercheurs de réaliser une évaluation indépendante.

La collaboration prévue par le Code de bonnes pratiques a encouragé Facebook, Google et Twitter à prendre de nouvelles mesures pour garantir l’intégrité de leurs services et pour lutter contre les robots malveillants et les faux comptes. En particulier Google renforce sa coopération avec les organisations et les réseaux de vérification des faits (fact checking). En outre, les trois plateformes ont lancé des initiatives visant à promouvoir l’éducation aux médias et à dispenser des formations aux journalistes et au personnel de campagne électorale.

Le texte intégral du Code en question (en anglais seulement pour l’instant…7 mois après son adoption !) peut être trouvé ici : https://ec.europa.eu/digital-single-market/en/news/code-practice-disinformation. On trouvera aussi un avis critique sur ce texte à la page suivante : https://www.ebu.ch/fr/news/2018/10/code-of-practice-on-disinformation-fails-to-tackle-the-scourge-of-fake-news.

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