Brèves: Nouvelle présidente au Parlement européen, réforme de la PAC et une Europe plus verte
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Roberta Metsola, nouvelle présidente du Parlement européen
Roberta Metsola a décroché haut la main le perchoir du Parlement européen, malgré ses positions anti-IVG décriées à Strasbourg et à Bruxelles. Originaire de Malte et conservatrice, elle a deux ans et demi pour faire ses preuves :
Mardi 18 janvier, le jour de ses 43 ans, Roberta Metsola, l’eurodéputée maltaise membre du groupe du Parti populaire européen (PPE), a été élue présidente du Parlement européen lors de la première plénière de l’année, à Strasbourg. Avec 458 voix en sa faveur (sur 690 votants), elle a décroché ce poste si convoité dès le premier tour du scrutin. Son mandat court jusqu’aux prochaines élections européennes, en 2024.
La nouvelle PAC a été adoptée par le Parlement européen
Après de longues négociations, la nouvelle PAC (Politique agricole commune) a été votée par le Parlement européen le 23 novembre 2021. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2023, pour 5 ans.
Objectif : soutenir l’agriculture européenne tout en la mettant en phase avec le Pacte vert européen, notamment pour la réduction de l’utilisation de pesticides (- 50 % en 2030) et le développement de la part du bio (25 % des surfaces agricoles en 2030).
Les aides directes aux agriculteurs resteront la part très majoritaire du budget de la PAC, avec 75 %, les 25 % restants étant consacrés au développement rural.
Nouveauté : les aides directes seront modulées en utilisant un nouvel outil, les éco-régimes, pour inciter financièrement les agriculteurs à adopter volontairement des pratiques plus respectueuses de l’environnement. Les critères d’attribution des éco-régimes seront définis au niveau national et soumis à l’acceptation par la Commission européenne.
La place du nucléaire et du gaz dans la taxonomie verte de l’UE
La taxonomie verte européenne vise à répertorier les activités favorables à la protection de
l’environnement et du climat, afin d’y orienter les financements. Le 31 décembre, la Commission
européenne a proposé au groupe d’experts ad hoc d’inclure à la fois l’énergie nucléaire et le gaz
dans cette taxonomie, comme « énergies de transition » et non comme « énergies durables ».
Cela ressemble fort à une proposition de compromis entre les positions respectives de
l’Allemagne et de la France.
L’Allemagne, politiquement très opposée au nucléaire, devra nécessairement recourir massivement au
gaz pour à la fois fermer ses centrales nucléaires encore en exploitation et fermer progressivement (ou
convertir au gaz) ses nombreuses centrales au charbon. Le gaz émet du CO2, mais beaucoup moins (la
moitié) que le charbon.
La France fait partie des pays défenseurs de l’énergie nucléaire, dont les émissions de CO2 sont
minimes.
A suivre...
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