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José Miguel partage son expérience de volontaire

Salut, je m’appelle José Miguel Peña Sevilla, j’ai vingt-huit ans et je viens d’un petit village du sud de l’Espagne, Cazorla, en Andalousie. C’est un village entouré de montagnes et d’oliviers. J’ai fini mes études d’enseignant pour l’école primaire en 2019. Depuis octobre 2020, j’habite à Nîmes où je fais un volontariat européen jusqu’à fin juillet 2021.

L’année dernière, j’étais assistant de langue à Beaucaire et Uzès. En plus, je travaillais dans deux écoles primaires à Jonquière-St-Vincent et Beaucaire comme professeur d’espagnol. J’étais motivé pour rester en France une année de plus. Et j’ai rencontré des volontaires qui m’ont parlé de de la Maison de l’Europe de Nîmes et du travail qu’elle faisait.

J’ai pensé que faire un volontariat européen pouvait m’apporter beaucoup de connaissances, des compétences afin améliorer mon niveau de langue, me permettre de partager mon expérience avec des autres volontaires et connaître plus la culture du pays et enrichir ma formation pour l’avenir.


Les missions de mon volontariat sont très variées, je travaille comme assistant d’espagnol au CFA (Centre de Formation des Apprentis) de Marguerittes. Avec un autre volontaire, l’assistant d’anglais, nous avons préparé des actions sur l’Europe pour tout le centre. Avant des vacances de Noël, avec tous les volontaires nous avons participé à différents ateliers pour les élèves de diverses écoles primaires de Nîmes et des alentours. Une fois par mois, nous avons fait des « cafés culturels » afin d’encourager à tous les publics à parler une langue différente à sa langue maternelle ou à connaître les cultures des autres pays. En mai, nous avons fêté le Joli Mois de l’Europe avec des activités sur l’Europe, son histoire, la mobilité pour les jeunes, le Pacte Vert, etc.

Nous avons travaillé aussi avec l’OFAJ (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse) lors d’un échange en ligne entre le BTS Restauration du CFA et un lycée professionnel en Allemagne pendant trois jours. Nous avons discuté et échangé avec les allemands sur les techniques culinaires, les différentes façons de cuisiner et les outils utilisés.


Tenue de travail au CFA !


Dans ma colocation, j’habite avec trois volontaires qui viennent de différents pays d’Europe (Roumanie, Slovaquie, Espagne). Avant de mon arrivée, ils parlaient en anglais mais maintenant on parle le plus souvent en français, j’ai donc amélioré mon niveau en français. Nous sommes onze volontaires au total à Nîmes. Les autres viennent de Grèce, d’Allemagne, de Lettonie, d’Italie et de Pologne. C’est une grande expérience pour moi, parce que j’aime bien connaître les différents cultures et coutumes des autres pays, ainsi que les accents quand j’écoute chacun parler dans sa langue maternelle.


José-Miguel à droite avec Teofana, Michal, et Adrian


Désormais, j’ai différents amis à Nîmes comme la prof avec qui j’ai travaillé comme assistant en langue, sa fille, un groupe de jeunes qui viennent d’Argentine, une colombienne, deux espagnoles et les autres assistants de langue.

Grâce à ma pratique quotidienne du français et à mon travail personnel, j’ai réussi l’épreuve de niveau B2 du DELF (Diplôme d'Etudes en Langue Française pour les adultes).

Cela que m’a plu le plus en France, c’est la culture du pays et la politesse des élèves envers leur professeur. Les horaires de repas permettent de profiter davantage des heures du soleil. Vraiment, cela qui m’a le plus manqué, ce sont les repas de ma mère parce qu’elle est une cuisinière merveilleuse.

La différence la plus grande que j’ai remarqué entre ma culture et la culture française : en France, les gens mangent beaucoup de fromage pour finir le repas, alors qu’en Espagne on mange plutôt un fruit.

Pour la prochaine année académique, j’aimerais trouver un travail dans le sud de la France comme professeur d’espagnol ou surveillant, parce que mon objectif professionnel est de perfectionner mon niveau de français pour travailler en tant qu’enseignant en Espagne ou France.


En conclusion, je conseille à tous les gens qui en ont la possibilité de voyager ou de découvrir une autre culture ou un autre pays, parce que c’est une grande expérience dans la vie. Et pour finir, je souhaite pour l’année 2022 que la pandémie du COVID finisse le plus tôt possible parce que ça me manque beaucoup d’embrasser les personnes qui me sont les plus proches.

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