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Les perturbateurs endocriniens, que fait l’Europe ?

Les perturbateurs endocriniens sont présents dans notre vie quotidienne et ils représentent une réelle menace pour la santé, principalement celle des femmes enceintes et des jeunes enfants.

Ils coûtent aux systèmes de santés européens plus de 40 milliards d’€ par an en infertilité, malformations de l'appareil génital, cancers hormonodépendants (testicule, prostate, sein), obésité et diabète, troubles autistiques…


L’UE a fait de ce sujet un axe majeur de recherche et développement mais se heurte à des problèmes quasi insolubles de définition soutenus par des lobbies puissants et des manques de moyens techniques et épidémiologiques.


Et tout d’abord, c’est quoi un perturbateur endocrinien ?

Ce terme un peu rébarbatif définit une substance chimique artificielle ou naturelle qui vient interférer avec le fonctionnement du système endocrinien (ou hormonal) et en perturber le fonctionnement de façon durable voire même héréditaire.


Le bisphénol, le parabène, les phtalates, etc… sont des noms barbares dont vous avez sans doute entendu parler. Ils sont dans nos objets du quotidien.

Ignorés jusqu’en 1996, les perturbateurs endocriniens font aujourd’hui l’objet d’études et d’une réglementation importante de la part de l’UE dont le but est la protection des citoyens et de l’environnement.

Fléau mondial, leur toxicité n’est pas ou peu prise en compte dans le reste du monde, c’est la raison pour laquelle l’Union européenne laisse ses bases de données ouvertes à la consultation au niveau mondial.

Le docteur Roussy médecin généraliste et président de la Maison de l’Europe de Nîmes a fait deux conférences à Nîmes et à Bagnols sur ce sujet.


Un document très pédagogique de l’institut national du cancer permet de cerner la question : https://www.e-cancer.fr/Expertises-et-publications/Catalogue-des-publications/Perturbateurs-endocriniens

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