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Lettre Europe Septembre 2021

Tribune : Intelligence artificielle, NON au « Far West » en Europe


En adoptant une définition large de l’Intelligence artificielle (IA), la Commission européenne place sous le contrôle de la réglementation européenne, un pan entier de notre avenir. Tout comme le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) fait des émules un peu partout dans le monde y compris aux USA et en Chine, nous pouvons espérer que le règlement qui est proposé par la Commission va faire tache d’huile dans le « Far West » sans foi ni loi de l’IA.


Définition : un logiciel “qui peut, pour un ensemble donné d’objectifs définis par l’homme, générer des résultats tels que des contenus, des prédictions, des recommandations ou des décisions influençant les environnements avec lesquels il interagit”. Cette approche vaste fait écho aux deux piliers de l’IA cités par Cédric Villani dans un rapport parlementaire de 2018 : “Comprendre comment fonctionne la cognition humaine et la reproduire ; créer des processus cognitifs comparables à ceux de l’être humain ».


L’I.A. est partout aujourd’hui. Elle bat un pilote humain lors d’une course de drones en Suisse, un programme informatique remporte un tournoi de mots croisés aux Etats-Unis ou encore un robot champion de poker… Mais aussi elle change l'information que nous recevons, les choix que nous faisons et la façon dont nos sociétés fonctionnent. Dans les années à venir, l’IA jouera un rôle encore plus important dans le fonctionnement des gouvernements et des institutions publiques, ainsi que dans la manière dont les citoyens interagissent et participent au processus démocratique.


L’enjeu central de la stratégie européenne en la matière pourrait être résumé ainsi : développer l’intelligence artificielle, tout en encadrant les risques qu’elle fait peser sur les droits fondamentaux des êtres humains. A côté des utilisations ludiques de l’IA, des pratiques plus controversées se sont en effet développées : reconnaissance biométrique de masse, développement de fausses vidéos plus vraies que nature (deep fakes), notation des citoyens selon leurs comportements en Chine, ou encore traitement à grande échelle des données personnelles par les multinationales américaines du numérique, dans un but commercial ou politique.


La présence de l'IA dans tous les métiers obligera toutes les entreprises à considérer leur impact et à en évaluer le risque. Si, à ce jour, les modalités d'évaluation ne sont pas encore clairement définies, celles-ci devraient intégrer le contexte de déploiement, les conditions d'utilisation de l'IA et sa capacité de nuisance (probabilité du risque de nuisance et sévérité du risque) et en intégrer l'explicabilité. En cas de non-conformité les amendes pourront atteindre 4% du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise.


La Commission a donc bien fixé un cadre, mais malheureusement, par ignorance ou manque d’information, les citoyens ne s’y intéressent que peu. Il est donc aussi de notre devoir de Maison de l’Europe de porter ce débat pour faire avancer la conscience de tous les Européens.


Agenda Lettre Europe septembre 2021



Samedi 11 septembre, 9h00 – 18h00

Forum des Associations

La Maison de l’Europe participera au Forum des Associations pour présenter ses activités sur l’Europe notamment:

- les mobilités européennes (stages, volontariat, …)

- les groupes de langues. Vous pourrez rencontrer nos formateurs de langue, tester votre niveau en langue étrangère (italien, anglais, allemand, espagnol, grec, latin, français-langue-étrangère) et rejoindre nos cours.

  • Dès la Ville de Nîmes nous aura indiqué notre emplacement, nous le communiquerons dans un message particulier


Lundi 13 – Vendredi 17 septembre, 17h30 – 18h30

Réunion d’information sur les groupes de langue

Tous les soirs, les formateurs d’une langue se tiennent à la disposition des futurs participants pour présenter leurs cours de langue et le programme de l’année.

  • Maison de l’Europe, 46 rue de la République Nîmes


Mercredi 15 septembre, 9h00 – 10h30

Discours sur l’Etat de l’Union (SOTEU, State Of The European Union) !

Chaque année, en septembre, la présidente de la Commission européenne prononce devant le Parlement européen son discours sur l’état de l’Union, dans lequel elle dresse le bilan des réalisations de l’année écoulée et présente les priorités pour l’année à venir. Vous pourrez suivre la retransmission en direct à la Maison de l’Europe ou sur notre page Facebook.

  • Maison de l’Europe, 46 rue de la République Nîmes


Mercredi 15 septembre, 9h00 – 13h00

Speed dating Service civique Gard

Vous êtes à la recherche d’une mission de service civique ? Participez alors à la Journée de speed dating durant laquelle les associations du département du Gard présenteront ses missions. La Maison de l’Europe y sera avec deux missions…

  • Hôtel Edouard Mouret, 7 rue Raymond Marc Nîmes


Lundi 20 septembre, 14h00

Entretien collectif Stage Erasmus en Grèce

En partenariat avec les Missions locales Jeunes d’Alès agglomération et Gard rhodanien Uzège, nous sélectionnerons les candidats pour partir en stage en Grèce avec une bourse Erasmus du 18 novembre au 18 décembre.

  • Maison de l’Europe de Nîmes, 46 rue de la République – Nîmes


Jeudi 23 septembre 18h00

A vous la parole : Conférence sur l’Avenir de l’Europe

En mai 2021, la Commission européenne a lancé un nouvel outil de démocratie participative. Pendant 10 mois, dans toute l’Union européenne, des conférences sur l’avenir de l’Europe seront organisées. Nous vous invitons à un premier « apéro-Europe » autour de la question d’une défense européenne commune et la place de l’Europe dans le monde.

  • Maison de l’Europe de Nîmes, 46 rue de la République – Nîmes


Du lundi 27 - mercredi 29 septembre

En lien avec la Journée européenne des langues, traditionnellement célébrée le 26 septembre dans toute l’Europe, nous proposons un programme spécifique « langues européennes » dans les établissements scolaires.


Lundi 27 septembre, 18h00

Réunion d’info : Partir à l’étranger ?

Présentation des dispositifs européens pour les jeunes et des missions du Corps européen de solidarité.

Volontariat européen, projets de solidarité, stages / emploi, autres…

  • Maison de l’Europe, 46 rue de la République Nîmes


Mercredi 29 septembre - vendredi 1er octobre

Rencontres fédérales de la Fédération française des Maisons de l’Europe

Bénévoles et salariés de la Maison de l’Europe de Nîmes participent aux Rencontres fédérales à Bourg en Bresse. Au programme : la Conférence sur l’avenir de l’Europe et la présidence française du Conseil de l’Union européenne qui démarre en janvier 2022.


Mardi 5 octobre, 18h30

Le couple franco-allemand : quel avenir après les élections outre-Rhin du 26 septembre ?

L’ère d’Angela Merkel prend fin après 16 ans chancelière d’Allemagne. Avec nos invités Hans Stark, professeur à la Sorbonne et conseiller pour les relations franco-allemandes à l’IFRI, et un/e représentant/e de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse, nous allons analyser les résultats des élections en Allemagne et en tirer les conséquences pour le couple franco-allemand en Europe. Evènement en ligne coorganisé avec la Europa Haus Leipzig.

La Slovénie assure la présidence du Conseil de l’UE au 2ème semestre 2021

Depuis le 1er juillet la Slovénie préside le Conseil de l’Union Européenne pour 6 mois, succédant ainsi au Portugal après l’Allemagne. Après la Slovénie ce sera le tour de la France au 1er semestre 2022.

République la plus riche de l’ex-Yougoslavie, la petite Slovénie (20 273 km², soit moins de 3,5 fois le département du Gard, et 2,1 millions d’habitants) s’était engagée dès les années 1980 dans un processus de démocratisation en s’opposant au nationalisme autoritaire de la Serbie, dirigée alors par Slobodan Milosevic. Elle a été la première à quitter la Fédération de Yougoslavie en juillet 1991, après seulement 10 jours de combats. Membre de l’UE depuis mai 2004, elle est entrée dans la zone euro dès 2007.

Le premier ministre actuel de la Slovénie, Janez Janša, était à l’époque de la Yougoslavie une des principales figures de l’opposition libérale, avant de s’engager, une fois arrivé au pouvoir, sur une voie de plus en plus nationaliste. Il est aujourd’hui l’adversaire des combats qu’il a menés autrefois (droits des femmes, droits des LGBT, écologie, respect de la diversité religieuse donc des musulmans dans la société slovène,...) et il est devenu au sein de l’UE un des principaux soutiens du premier ministre hongrois Viktor Orban, en partageant ses points de vue et sa politique anti-migratoire.


Le programme de la présidence slovène est articulé autour de quatre domaines prioritaires, sous le slogan « Ensemble. Résiliente. Europe. » : faciliter la reprise économique et une plus grande résilience de l'UE, réfléchir sur l'avenir de l'Europe (dans le cadre de la Conférence sur l’avenir de l’Europe), renforcer l'État de droit et les valeurs européennes, et assurer la sécurité et la stabilité dans le voisinage européen.


Lors de la présentation de ce programme devant le Parlement européen le 6 juillet, avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le premier ministre de la Slovénie, Janez Janša, a indiqué qu’en plus des quatre domaines prioritaires ci-dessus la Slovénie se focaliserait aussi sur la traduction d’objectifs verts ambitieux en législations contraignantes, l’autonomie stratégique de l’UE et la transition numérique.

Concernant la Conférence sur l’avenir de l’Europe, il a souligné que tous les points de vue devaient s’exprimer lors des débats (on peut traduire: tous les dirigeants des pays européens peuvent légitimement ne pas avoir la même conception de la démocratie!).

Pour les relations extérieures, il a appelé à porter une attention particulière aux Balkans occidentaux (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine du nord, Monténégro, Serbie), région qu’il connaît évidemment particulièrement bien.

Lors du débat, des députés européens ont insisté sur la nécessité de faire respecter l’État de droit dans l’ensemble de l’UE et ont fait part de leur préoccupation sur la situation des médias indépendants et du système judiciaire en Slovénie. De nombreux intervenants ont exhorté le Premier ministre Janša à nommer sans délai le représentant slovène au parquet européen ; le premier ministre a déclaré que ce serait fait d’ici l’automne.


Solidarité européenne face aux grands incendies

Italie, Grèce, Macédoine du nord, Albanie mais aussi Turquie et Algérie ont été la proie des flammes en cet été 2021, situation dramatique aggravée par des records de températures.

Des moyens exceptionnels en hommes et en matériel ont été mobilisés dans toute l’Europe.

Face à l’ampleur de la situation, l’Italie est la première à faire appel à la solidarité des pays européens en déclenchant le Mécanisme de protection civile de l'UE fin juillet.

Mais rapidement c’est tout le pourtour de la Méditerranée qui s’embrase, mettant en danger les populations, détruisant des villages et détruisant des milliers d’hectares de forêt.


Sardaigne, le 25 juillet 2021 : Les autorités italiennes chargées de la protection civile demandent l’aide de l’UE pour lutter contre les incendies qui font rage dans la région de Montiferru.

Deux Canadair de la base de la sécurité civile de Nîmes sont envoyés en renfort le 3 août bientôt rejoints par deux avions grecs.

Le service de cartographie rapide de Copernicus est également activé pour suivre la situation d’urgence sur l’île à l’aide d’images satellite.

Sur le compte Twitter officiel de la protection civile italienne, un bref message de remerciement à la sécurité civile française est publié car celle-ci s’est immédiatement mobilisée : « Merci Grazie ! » accompagné du symbole de la poignée de main.

« Je remercie la France et la Grèce pour la prompte solidarité dont ils ont fait preuve à l’égard de l’Italie afin d’aider à l’extinction des incendies dévastateurs », a déclaré Janez Lenarčič, le commissaire européen chargé de la gestion des crises.

Les deux Canadair français en train d’écoper


A son tour la Grèce connait début août une situation apocalyptique et la réponse européenne est immédiate :

9 avions, 200 véhicules et près de 1 000 pompiers sont déployés en quelques jours par l'Allemagne, l'Autriche, Chypre, la Croatie, l'Espagne, la France, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et la Tchéquie. Parmi eux, la France envoie plus de 240 soldats du feu et 3 de ses 11 bombardiers d’eau Canadair dès le 5 août, deux jours après la demande d’aide internationale formulée par le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis. Au total, 22 pays européens et non européens viendront en aide à la Grèce, selon les autorités grecques.


Le 2 aout, L'Union européenne envoie trois avions bombardiers d'eau pour aider la Turquie dans sa lutte contre les incendies qui ravagent depuis six jours le sud du pays, faisant huit morts. Deux Canadair espagnols et un croate sont envoyés pour combattre le feu. « L’UE est en solidarité totale avec la Turquie en cette période très difficile » a affirmé le commissaire européen à la gestion des crises, Janez Lenarcic.


Le 4 août, L’Albanie reçoit 2 hélicoptères envoyés par la République tchèque et les Pays-Bas, et la Slovénie envoie une équipe de 45 pompiers en Macédoine du Nord.


« Le 5 août, un premier groupe de la sécurité civile française est parti en renfort sur l’île d’Eubee en Grèce, composé de 40 sapeurs-sauveteurs de l’unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n°7 de Brignoles, et 40 sapeurs-pompiers de la zone Sud et Sud-Ouest engagés par la France dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’Union Européenne » informe le Ministère de l’Intérieur français.


Des pompiers luttent contre un incendie à Labiri, près de Patras, en Grèce.


Le 15 août, l’Algérie a aussi pu compter sur le renfort des bombardiers d'eau français et espagnol, mis à disposition via l'Union européenne.

« Les deux appareils français ont regagné Nîmes, dans le Gard après avoir effectué 250 largages en 72 heures, principalement dans les régions de Tizi-Ouzou et Bejaïa » a communiqué le commandant Alexandre Jouassard, porte-parole de la sécurité civile française.


Le mécanisme de protection civile de l’UE.


Créé en 2001, le Mécanisme européen de protection civile, dont l’objectif est de renforcer la coopération en matière de protection civile entre les États membres de l’UE et des 6 autres pays participant au mécanisme (lslande, Norvège, Serbie, Macédoine du Nord, Monténégro et Turquie), en vue d’améliorer la prévention, préparation et réaction aux catastrophes. Lorsqu’un pays, en Europe ou ailleurs, est dépassé dans ses capacités de réponse par l’ampleur d’une catastrophe, il peut demander assistance via le mécanisme. La Commission européenne joue un rôle essentiel dans la coordination de la réponse aux catastrophes à travers le monde, et elle contribue à au moins 75% des frais de transport et/ou coûts opérationnels des missions de déploiement.

Proposer une réponse conjointe et bien coordonnée permet aux autorités nationales, lorsqu’elles sont débordées, de n’avoir qu’avec un seul point de contact.

En mettant en commun moyens et compétences, le mécanisme permet une réponse collective plus forte et plus cohérente. Depuis sa création, le Mécanisme européen de protection civile a répondu à plus de 420 demandes d’assistance, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’UE.


Après l’introduction d’une demande d’assistance via le mécanisme, le Centre de coordination de la réaction d’urgence (ERCC) mobilise une aide ou une expertise. Des équipes et équipements spécialisés, tels que des avions Canadair et des équipes de recherche et sauvetage ou des équipes médicales, peuvent déployés sous un bref délai à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Europe.

Les cartes satellitaires produites par le service Copernicus de gestion des urgences viennent également en aide aux opérations de protection civile. Copernicus fournit des informations géospatiales précises et actualisées, utiles pour délimiter les zones touchées et planifier les opérations de secours en cas de catastrophe.

Dans les pays en développement, l’aide fournie par l’UE en matière de protection civile va généralement de pair avec son aide humanitaire. Les experts de ces deux secteurs collaborent étroitement, notamment en cas d’urgences complexes.

Tout pays dans le monde, mais aussi les Nations unies et ses agences, ou toute organisation internationale pertinente, peuvent faire appel au Mécanisme européen de protection civile.

En 2020, ce dernier a été activé plus de 100 fois pour répondre, par exemple, à : la pandémie de coronavirus, l’explosion à Beyrouth au Liban, les inondations en Ukraine, au Niger et au Soudan, le tremblement de terre en Croatie, et les cyclones tropicaux en Amérique latine et en Asie.


Une réponse forte de l’UE en temps de crise :

L’UE a établi une réserve européenne de moyens supplémentaires (la réserve rescEU) lorsque les capacités des États membres sont déjà pleinement utilisées. Cette réserve comprend des avions Canadair et hélicoptères, du matériel médical, des moyens d’évacuation sanitaire et une équipe médicale formée au montage d’hôpitaux de campagne. Pendant la pandémie de COVID-19, l’UE a distribué aux pays qui en avaient besoin des dizaines de milliers de masques et gants chirurgicaux, ainsi que 30 respirateurs. Afin de garantir une meilleure réaction face aux défis futurs, une nouvelle législation relative à la protection civile de l’UE – en vigueur dès mai 2021 – dote l’UE des capacités supplémentaires nécessaires pour répondre aux nouveaux risques en Europe et dans le monde et renforce la réserve rescEU avec une dotation de 1,263 milliards pour la période 2021-2027. Un budget sans précédent pour ce mécanisme !


L’UE soutient et complète les efforts de prévention et de préparation de ses États membres et des autres pays participants en se concentrant sur les secteurs dans lesquels une approche européenne commune s’avère être plus efficace que des actions nationales isolées (évaluation des risques de catastrophe dans l’ensemble de l’UE, soutien à la réhabilitation, et renforcement des outils d’alerte précoce).


La taxonomie européenne, kesaco ? Quel rapport avec les centrales nucléaires ?

La taxonomie, un mot bien savant, c’est soit la science de la classification, soit une classification, c’est-à-dire une suite d'éléments formant des listes qui concernent un domaine, une science.

En jargon européen, il s’agit actuellement d’un classement européen des investissements verts. Concrètement ce label européen « investissement vert » vise à définir les activités considérées comme durables dans 70 secteurs, aussi divers que l'énergie, la sylviculture, l'industrie manufacturière, les transports, la construction, etc.

La bataille (à fleurets mouchetés, on est entre gens convenables...) est rude entre ceux qui veulent inclure l’énergie nucléaire dans les investissements verts et ceux qui s’y opposent farouchement.


La construction d’une centrale nucléaire serait un investissement vert, c’est-à-dire contribuant à l’objectif de zéro émission nette de CO2 en 2050 pour l’UE et ne nuisant pas à l’environnement ?? Crime de lèse-écologiste, offense aux décisions de certains États d’arrêter des centrales nucléaires existantes et d’interdire toute construction de nouvelle centrale nucléaire !!

Les dirigeants allemands, autrichiens, danois, espagnols et luxembourgeois montent au créneau et demandent d’exclure le nucléaire de la taxonomie…. La France, qui a pourtant en 2020 fermé Fessenheim qui fonctionnait avec une sûreté reconnue par l’Autorité de sûreté nucléaire, fait partie des États qui poussent pour que l’énergie nucléaire soit dans la taxonomie.


Les experts techniques, y compris ceux mandatés par la Commission européenne, ne voient pas comment les objectifs de réduction des émissions de CO2 (- 55 % en 2030 par rapport à 1990 et - 100 % en 2050) pourraient être tenus sans le nucléaire (qui n’émet pratiquement pas de CO2) et, pour l’environnement, jugent prudemment que «l’analyse n’a révélé aucune preuve scientifique que l'énergie nucléaire est plus dommageable pour la santé humaine ou l'environnement que d'autres technologies de production d'électricité déjà incluses dans la taxonomie ». Pour eux, l’énergie nucléaire apparaît comme un atout indispensable, aux côtés des énergies renouvelables, pour gagner la bataille du climat.


La centrale de Paluel en Normandie


L'année européenne du rail

A l’instigation de la Commission européenne, le Parlement européen a déclaré 2021, « année européenne du rail ».


Tout le monde reconnaît au rail la qualité de moyen de transport peu polluant (notamment lorsqu’il est électrifié et alimenté par une électricité dite « verte »), capable de transporter un grand nombre de voyageurs en une seule rame ou de très lourdes charges en un seul train. Plus récemment, on a pu constater qu’il peut être le moyen de transport terrestre le plus rapide, pour autant qu’on lui aménage des infrastructures (neuves-lignes à grande vitesse- ou modernisées) adaptées. Sa sécurité, par rapport aux autres modes de transport, est incontestable et en fait le moyen de transport le plus sûr. Enfin, en milieu urbanisé, il est seul à pouvoir transporter les foules de navetteurs se rendant à leur travail (ou en revenant) en occupant une emprise au sol très réduite, pouvant facilement atteindre le cœur des agglomérations grâce aux souterrains tout en ne polluant presque pas.


Pourtant, malgré ces avantages reconnus et après une période d’expansion extraordinaire en Europe entre le milieu du XIXe siècle et 1914, il a connu une longue période de déclin jusqu’au début des années 80 ; il était devenu un moyen transport ringard face à l’automobile, au camion et à l’avion.

Que lui reprochait-on ?

Tout d’abord sa lenteur : les voies ferrées construites jusqu’au début du XXe siècle ne se prêtaient pas (sauf exceptions) à des vitesses élevées et les tortillards desservant les campagnes ne purent rivaliser avec l’automobile dès lors que celle-ci a commencé à atteindre sa maturité entre les deux guerres mondiales. Ensuite, l’utilisation de la vapeur induisait un personnel nombreux, des contraintes d’exploitation importantes (rechargements fréquents en eau et charbon ; préparation très longue des machines), une pollution et une salissure très apparentes (fumées, escarbilles et étincelles). De plus, du fait de son organisation très rigide et de sa structure même (pas de porte à porte possible en dehors d’une ligne, passage par le triage des wagons pour aller d’un point A à un point B, changements de trains pour les voyageurs), le chemin de fer ne pouvait rivaliser avec la voiture et le camion qui, eux, peuvent faire du porte à porte et s’affranchir d’horaires fixes.


Aussi, dès les années 30, les fermetures de lignes devinrent de plus en plus nombreuses, affectant celles qui étaient les moins bien tracées, les plus pauvrement équipées et les moins fréquentées. Pourtant, l’apparition de la traction électrique et des autorails à moteur diesel montrèrent que le chemin de fer était capable d’améliorer ses performances et ses méthodes d’exploitation.

La Seconde guerre mondiale, en raréfiant essence et pneumatiques a, dans l’ensemble de l’Europe, provoqué un surcroît très important de fréquentation et même la réouverture (temporaire) de certaines lignes. Au lendemain du conflit, les destructions, l’état de délabrement des matériels et des infrastructures entretenus a minima pendant 5 ans, ont amplifié le déclin du rail.


Dans tous les pays, des efforts ont été fait pour moderniser les axes les plus prometteurs en remplaçant la vapeur par la traction électrique ou diesel. Mais, l’élagage des réseaux s’est poursuivi tandis que la part de marché prise par l’automobile et le camion croissait très rapidement. La voiture, devenue accessible à une grande partie de la population, représentait la liberté de partir où l’on voulait et quand on voulait ! Le camion pouvait enlever les marchandises chez l’expéditeur et les livrer directement au(x) destinataire(s). L’amélioration constante du réseau routier a accéléré le transfert au profit de la route des flux croissants de voyageurs et de marchandises. L’expansion des réseaux aériens, les progrès techniques des avions ont subtilisé au rail les voyageurs au long cours, les cadres et dirigeants pressés et les marchandises les plus urgentes.


Pourtant, depuis les années 80, les progrès techniques du rail sont incontestables : capacité à transporter 1000 voyageurs à 300 km/h ou 2000 tonnes (en Europe) en un seul convoi, aptitude à amener jusqu’au cœur des agglomérations 2600 banlieusards dans chaque rame.

En fait, le choix est entre un transport de masse sur des infrastructures dédiées (et payées par la compagnie de chemin de fer) avec des horaires contraints et un transport individualisé de faible capacité (relative) pouvant aller partout à l’heure souhaitée par l’utilisateur ou le client en utilisant un réseau routier financé par le contribuable.

Mais le talon d’Achille des transports routiers et aériens est leur dépendance presque totale aux carburants fossiles, sources de pollution. De plus, la contrepartie de la liberté offerte par les transports routiers se retrouve dans des phénomènes de congestion sur les axes les plus fréquentés.



Enfin, les citoyens, pourtant friands de transports individuels et de livraisons rapides à domicile, sont de plus en plus allergiques à la pollution, au bruit, aux accidents et aux encombrements provoqués par les transports routiers.

Dans ce contexte de plus en plus présent dans le débat public en notre début de XXIe siècle, le chemin de fer retrouve son lustre.


Pendant une longue période la Commission européenne a pensé que l’introduction de la concurrence allait permettre une redynamisation du chemin de fer. Elle a enfin pris conscience des limites de cette politique : la privatisation de pans entiers d’une organisation aussi intégrée qu’un réseau de chemins fer donne des résultats hasardeux. Même les Britanniques, pourtant vaccinés au libéralisme pur et dur, sont revenus en arrière. En France, l’ouverture à la concurrence du secteur du fret n’a pas amélioré la part de marché du rail ; quant à celui du transport des voyageurs, il s’accompagne du maintien de subventions publiques !

En effet, le chemin de fer est très gourmand en capitaux (il finance son infrastructure) et peu générateur de profits : il a une tarification « sociale » ne reflétant pas les coûts d’exploitation, des charges salariales plus élevées que celles des entreprises de transports routiers et un respect sourcilleux de la sécurité.


L’année européenne du rail a pour objectif de redonner aux Européens le goût du voyage en chemin de fer. Pourtant, des reculs qualitatifs ont eu lieu ces toutes dernières années dans la plupart des pays européens : abandon des trains de nuit, des trains auto-couchettes, des Trans Europ Express (réseau européen de trains rapides de voyageurs), de l’acheminement du wagon isolé.

Concrètement, l’année européenne du rail va se traduire par des conférences, des débats et la circulation du 2 septembre au 7 octobre de convois spécifiques, de Lisbonne à Stockholm et à Athènes. Ils s’arrêteront dans les principales gares européennes (pas à Nîmes !) pour présenter les avantages et les réalisations du chemin de fer. Le simple fait qu’il y ait nécessité de plusieurs convois montre que l’Europe n’a pas réussi à unifier l’écartement de ses voies, différent selon que l’on est dans la péninsule ibérique, aux confins de l’ex empire russe (Pays baltes, Finlande) ou dans le reste de l’Europe. Espérons qu’il ne s’agira pas d’une simple opération de communication mais de l’acte I d’une réhabilitation du rail.



Quelques chiffres sur le rail européen :

- 7 % des voyageurs utilisent le train pour leurs déplacements ;

- 11 % des marchandises sont transportées par le rail (route 75%) ;

- le chemin de fer n’est responsable que de 0,4 % des émissions globales de CO² (l’ensemble des transports : 25%) ;

- le risque d’accident ferroviaire est de 0,1 par milliard de voyageurs-kilomètres (0,23 pour les bus, 2,7 pour les voitures, 38 pour les motos).


Pour consulter le site spécifique dédié (en anglais uniquement, malheureusement !) : www.connectingeuropeexpress.eu/events/


Pourquoi Zemmour a-t-il du succès en France ? Ses idées sur l’Europe ?

Fin juin - début juillet une question hantait beaucoup de Français : comment les Bleus ont-ils pu perdre contre la Suisse à l’Euro de foot? Un homme a la réponse, c’est Eric Zemmour...

Et il a d’ailleurs la même réponse à toutes les questions : « délitement de l’esprit national, uniformisation culturelle, marchandisation du monde... ». Pourtant d’autres équipes de foot, aussi peu « uniformisées » que celle de la France, sont allées plus loin dans cette coupe d’Europe...


Ce polémiste et essayiste a montré, dans la dernière décennie, une incroyable capacité à « restituer du sens » à un monde qui semblait ne plus en avoir. Très souvent, bien sûr, à force de raccourcis, de simplifications et de généralisations. Plus grave, il le fait en dénonçant des ennemis extérieurs et intérieurs, qu’il s’agisse des Allemands ou des musulmans de France. Cela lui a valu quelques condamnations en justice. Et des menaces, aussi : il est sous protection policière depuis fin 2020.

Ce prédicateur d'extrême-droite sera-t-il candidat à l’élection présidentielle française de 2022, dans le sillage de la débâcle du Rassemblement National aux élections régionales ? Et au-delà de cette question d’actualité : pourquoi Zemmour a-t-il pris autant d’importance apparente ?

Il met des mots sur les affections politiques, parfois confuses et contradictoires, d'une partie de la population française, utilisant un « récit national », qui sous sa plume devient clair et imagé, une narration énergique qui donne l'impression de mieux saisir les chaînes de causalité historiques. Il peut ainsi rassembler toutes les tendances de l’extrême droite, y compris les nostalgiques de Maurras, doctrinaire de l’Action française dans la première moitié du XXe siècle.


Le succès de cette stratégie d’hégémonie culturelle est indéniable. Zemmour apparaît comme le fédérateur d’une ample base qui va des électeurs de centre droit qui le lisent dans Le Figaro aux adeptes de la théorie complotiste du Grand Remplacement, en passant par l’Alt-Right viriliste et suprémaciste blanc incarnée par son « ami » le youtubeur Papacito. Le succès de Zemmour exprime un glissement du débat politique et économique vers un débat principalement culturel et identitaire. Comme s’il n’y avait plus aujourd’hui qu’une seule véritable question pour tout expliquer, du terrorisme aux défaites sportives : qui sommes-nous ?


Certes nous avons vécu entre 2015 et 2020 une séquence historique qui a eu de lourdes conséquences sur le plan de l’imaginaire. 2015, c’est l’année du pic de la crise migratoire européenne, avec plus d’un million de personnes arrivant dans l’espace Schengen. Si les États européens ont trouvé à la fin un semblant de ligne commune, cette parenthèse d’impuissance a profondément influencé le débat public. La crise migratoire s’est muée en bras de fer politique européen opposant les principes au pragmatisme : un terrain propice à l’opposition frontale des visions du monde.

2015 c’est aussi, en France, l’année des deux terribles attentats terroristes qui ont ouvert une saison de violence en Europe profondément déstabilisante. En 2016, dans cette ambiance de forteresse assiégée, les Britanniques votent en faveur du Brexit et les Américains élisent Donald Trump. La peur du déclassement et le fantasme du remplacement se nouent. En quelques années, le débat se polarise de plus en plus autour des questions identitaires, l'euroscepticisme se répand, des électeurs de droite glissent sans complexes vers l'extrême-droite.

Eric Zemmour est là pour leur tenir la main, par la publication de ses essais, qui dénoncent (selon lui) les effets néfastes de l’affaiblissement de l'État-nation et affirment un lien entre l’immigration et le phénomène terroriste. Le polémiste n’hésitera pas, ensuite, à forcer le trait en dénonçant chez les migrants une « volonté de nous envahir et nous remplacer ».

De même Fusaro, en Italie, évoque « une conspiration des élites européennes pour inonder le continent de main-d'œuvre à bas prix », rien que ça ! Il lit la réalité au filtre de ses obsessions : « Les ONG sont des instruments de déportation de masse : elles nous font croire qu’elles agissent au nom de la société civile, mais en vérité elles sont à la solde des intérêts privés des seigneurs du mondialisme qui veulent toujours plus d’immigration ».

Ce genre de narration trompeusement et honteusement simpliste répondrait-il à la demande de sens qui a émergé chez une partie de la population dans les dernières années ? Faudra-il tous se résoudre à adopter le style populiste, de peur que le corps politique ne trépasse par hypothermie ?


Le débat politique et économique a glissé vers un débat culturel et identitaire qui concernait jusqu’ici surtout les minorités : la demande de reconnaissance. Des années 1990 aux années Trump, ce concept a permis de comprendre l'émergence notamment aux USA de revendications qui traduisent des besoins immatériels, par exemple l’appartenance à une communauté ou la construction d’une identité collective. Le repli identitaire de certains segments de la population française n’est pas très différent des autres communautarismes et séparatismes qui font les unes des magazines. Sur fond de blessures sociales et de promesses jugées non tenues, un segment de population voit fondre ses anciens privilèges et se sent marginalisée.


Comment ces idées se sont-elles répandues et banalisées ? Si Internet a servi d’amplificateur, ce sont les médias traditionnels qui ont fait connaître Zemmour et Fusaro, les ont installés et rendus légitimes avant qu’ils ne se radicalisent. La même chose était arrivée auparavant pour des tristes comiques comme Beppe Grillo et Dieudonné. C’est que, bien sûr, une demande existait pour ce type d’idées, mais c’est aussi du fait d’un certain cynisme des médias, qui pendant longtemps se sont cachés derrière leurs “On n’est pas forcément d’accord” et autres “Pourquoi faudrait-il qu’on soit tous d’accord ?”.


Loin de renverser les valeurs du progressisme, avec le principe d’une éthique de la discussion, la « nouvelle droite » les a digérées et poussées à l'extrême. En défendant la soi-disant ironie de la vidéo de Papacito invitant les spectateurs à s’équiper en artillerie en vue d’une guerre civile, Zemmour affirmait que les provocations du youtubeur ne seraient qu'une évolution de « l’esprit Canal », dans la droite ligne de l’esprit 68… voire de l’esprit des Lumières. Or Zemmour est lui-même le produit de cette banalisation de la parole, sans quoi son identitarisme dangereux aurait été depuis longtemps sanctionné. Il est vrai que des tensions profondes traversent la France, et il est d’autant plus irresponsable de jouer avec les mots et avec les peurs.

Aujourd’hui, Zemmour — avec ses appels à un « esprit français perdu » — apparaît lui-même comme une menace séparatiste, un communautarisme blanc.


L’universalisme aurait-il échoué ? Souhaitons que non. La société multiculturelle doit administrer ses tensions afin qu’elles ne la déchirent pas.


Inutile de dire que les idées de Zemmour sont radicalement opposées aux valeurs européennes : l’Union européenne ne peut pas reposer sur la peur ou, pire, la haine des pays voisins et de leurs habitants !! Ne mettons pas en péril la poursuite des 75 ans de paix que nous venons de vivre.



D’après « Le Grand Continent », revue de géopolitique de chercheurs de l’École normale supérieure


Bienvenue au Paradis de l’huile d’olive

Le FEADER soutient la tradition oléicole de la région gardoise.



Situé à Martignargues dans le Gard, depuis 4 générations, le vieux moulin du Domaine de Portal, situé en pleine campagne, propose de découvrir une huile issue des différentes variétés locales.

Depuis 1917, la Famille Paradis est installée au moulin du Domaine de Portal à Martignargues historiquement utilisé pour moudre le blé et broyer les olives afin d’en extraire l’huile.

Situé en pleine campagne, ce moulin du XVIème siècle à flanc de colline est bordé par la rivière la Droude qui permettait d’actionner la vieille meule et le pressoir jusqu’en 1998.

Bâti de pierres sèches, il est jouxté d’un pigeonnier et d’un traditionnel four à pain.

En 1950, Auguste Paradis relance l’activité oléicole en modernisant les installations, facilitant ainsi l’extraction de l’huile et le dur travail du moulinier.

En 1977, son fils Roger développe la production par des plantations d’oliviers et permet ainsi au moulin de se développer et d’acquérir une certaine notoriété dans la profession par la qualité de ses huiles d’olive.


Les oléiculteurs de la région apportent également leur récolte, ce qui encourage Christophe, 4ème génération de mouliniers dans la Famille Paradis, à créer une deuxième installation entre Uzès et le Pont du Gard sur la Commune de Saint-Maximin en 2011.

Aujourd’hui, ces deux outils de production, associant tradition et nouvelles technologies permettent à l’entreprise d’assurer l’origine, la traçabilité et la qualité de ses huiles, de pérenniser l’activité oléicole du domaine.

Pour faire face à une production de plus en plus importante, réduire le temps entre la cueillette des olives et l’extraction de l’huile et obtenir une huile d’olive vierge extra de très grande qualité, de gros investissements ont été nécessaires.


L’entreprise a donc investi 452 000 euros en matériel pour augmenter la capacité de trituration, moderniser l’espace de vente et construire une zone de préparation de commandes pour les nouveaux marchés.

Elle a aussi développé son marketing pour assurer la promotion et la commercialisation de ses produits


Christophe Paradis devant les nouvelles installations


Le FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural) a participé à hauteur de 90 000 euros pour permettre au moulin Paradis de renforcer la capacité de transformation de ses moulins à commercialiser la production d’olives en modernisant le site.


Grace au soutien financier de l’Europe, le moulin Paradis continue à produire une huile dont les qualités sont récompensées par de nombreux prix dans les foires agricoles.


Inauguration Europe Direct Nîmes Bas-Rhône Cévennes Mercredi 7 juillet 2021

A la suite de la création du nouveau réseau Europe Direct 2021 - 2025 dans l’Union européenne, la Commission européenne a invité ses 476 centres Europe Direct (48 en France) à célébrer la pose d’une plaque autour d’un évènement grand public.


Mercredi 7 juillet, la Maison de l’Europe de Nîmes a organisé l’inauguration de son centre Europe Direct Nîmes Bas-Rhône Cévennes pour les 5 ans à venir. A cette occasion, une nouvelle plaque sur la façade de la Maison de l’Europe a été dévoilée.

La façade de la Maison de l’Europe – Europe Direct le jour de l’inauguration


Dès 15h30, nous avons accueilli le public lors d’un moment portes ouvertes pour présenter nos actions et nos équipes.

4 stands permettaient aux visiteurs de découvrir les nombreuses activités du centre Europe Direct et de sa structure hôte, la Maison de l’Europe :

  • Bouger en Europe (découvrir les dispositifs européens pour la mobilité)

  • Se former et apprendre en Europe (découvrir les formations et activités linguistiques)

  • Jouer en l’Europe (activités ludiques pour toute la famille)

  • Mon projet en Europe (quel programme pour mon projet)

Le coin des enfants ! Nous intervenons auprès de 5000 jeunes par an pour aborder l’Europe.


Encadrement musical par le Swing Duo de Nîmes


Deux musiciens du Swing Duo ont largement contribué à une très bonne ambiance avec une ambiance de jazz manouche. L’action du centre Europe Direct couvre principalement les départements du Gard et de la Lozère. C’est la raison pour laquelle le journaliste Eric Michel de TV Lozère a assuré l’animation et le reportage télévisé sur quelques moments-phares de l’inauguration. Vous pouvez les visionner ici :



A partir de 17h, Ferran Tarradellas Espuny, chef de communication de la Représentation de la Commission européenne en France, nous a fait l’honneur de sa présence. Il a visité nos locaux, découvert nos actions à travers les stands d’information et surtout, il s’est bien mêlé au public pour échanger avec les bénévoles et les visiteurs sur les actions de démocratie participative que l’Union européenne a lancé en 2021 avec la Conférence sur l’Avenir de l’Europe.

Charles-Antoine Roussy, Président de la structure hôte du centre Europe Direct ouvre l’inauguration


A 18h, Charles-Antoine Roussy, président de la Maison de l’Europe, a pris la parole pour remercier les visiteurs et les partenaires institutionnels de leur venue. Il a rappelé à quel point l’ancrage territorial est important pour un centre Europe Direct. Michael Stange, directeur de la Maison de l’Europe et responsable Europe Direct a assuré l’animation et la transition vers les invités. Nous tenons particulièrement à remercier de leur présence et de leur soutien :

Valentine Wolber, adjointe au maire de la Ville de Nîmes (commerce, redynamisation du centre-ville)

Marc Taulelle, adjoint délégué à la construction et à la rénovation énergétique des bâtiments ainsi qu’Alban Zanchiello (Conseiller au Cabinet de la Présidente de la Région Occitanie) et Pierre Thoniel (Directeur de la Maison de la Région à Nîmes)


Les volontaires européens ont finalement dévoilé la plaque du nouveau centre Europe Direct avant d’ouvrir le buffet et de partager un moment convivial et agréable autour de la musique et de l’échange. Et c’est bien le crédo de la Maison de l’Europe et son centre Europe Direct : l’échange et convivialité autour de l’Europe.


Soyez les bienvenus !


SWING : Une rencontre de jeunes français, hongrois et islandais “pleine de vie” !

Du 17 au 24 août a eu lieu un échange de jeunes organisé par la Maison de l’Europe, réunissant 30 participants français, hongrois et islandais.

Ce fut une belle retrouvaille pour certains, un an après la dernière rencontre en Hongrie ; d’autres personnes nous ont rejoint dans cette belle aventure financée par le programme européen Erasmus+ et le département du Gard.

Les participants à l'échange de jeunes après l'atelier sur la citoyenneté européenne


Du 17 au 20, nous avons logé au Bois de Bertrand, près du lac de Villefort, au cœur des Cévennes. Un endroit magnifique qui nous a permis de faire connaissance, de relever des défis en équipes internationales. Ces activités demandaient beaucoup de concentration, mais nous ont rapporté beaucoup de joie au moment de la victoire !


Défis en équipes internationales au Bois de Bertrand

L’environnement naturel nous a permis d’aborder le Pacte Vert européen et les « solutions vertes » apportées par chaque pays via des débats et un jeu en équipe. Ensuite, nous avons profité du magnifique paysage du lac de Villefort pour nous baigner, faire du canoë et dîner à la Guinguette du Bout du Lac.


Canoë à la Guinguette du Bout du Lac


Du 20 au 24 août, nous avons logé à l’auberge de jeunesse de Nîmes. Nous avons participé à un atelier sur la citoyenneté européenne à la Maison de l’Europe de Nîmes et découvert la ville grâce à une visite guidée des Arènes et du centre-ville en collaboration avec l’Office du Tourisme. Cela nous a permis d’en apprendre plus sur l’héritage romain et... sur les crocodiles !

Nous avons également découvert la ville de Montpellier par le biais d’un quizz, et nous avons participé au débat sur l’égalité des genres, organisé par l’équipe islandaise, dans les locaux de la Maison de l’Europe de Montpellier. Bien évidemment, la mer ne pouvait pas manquer ! Les Hongrois et les Islandais ont beaucoup apprécié ces quelques moments de détente à la plage…


Visite guidée des Arènes et du centre-ville en collaboration avec l’Office du Tourisme, débat sur l'égalité des genres et après-midi au Grau du Roi


Le dernier jour a été consacré à une dernière balade avec un repas offert au restaurant par les parents de 2 participants français ainsi qu’à l’évaluation du projet.

Pendant ce projet, les participants ont pu découvrir la culture des uns et des autres, par les différentes activités proposées, par des échanges informels et par les soirées interculturelles, durant lesquelles il était possible de déguster les produits typiques des pays, d’apprendre des mots et des chansons.

Résultat de l’échange ? Certains participants se sont renseignés sur les possibilités d’études supérieures en France et les jeunes ont qualifié cette expérience de : “révélatrice”, “enrichissante”, “intéressante” et “pleine de vie”.

Evaluation du projet


Merci à toute l’équipe de la Maison de l’Europe pour l’organisation de cette semaine, rendue plus compliquée avec les contraintes sanitaires.


Retrouvez dans la presse deux articles publiés sur ce sujet :

  • "Nîmes : Quand l'Islande, la Hongrie et la France se donnent la main", Objectif Gard, Anthony Maurin, (23 août 2021) ici

  • "Nîmes : à la découverte de l'Occitanie grâce à Erasmus", Midi Libre, Thibault Lopez, (21 août 2021) ici

Témoignage de fin de volontariat d’Adrian


Vas-y, allez-y, allons-y!

Si tu es jeune et si tu es en train de lire mon témoignage, n'hésite pas!! Cherche une opportunité pour faire une mobilité. Avec mon projet j'ai vécu beaucoup de bons moments, voyages, rencontres, j'ai appris une nouvelle langue et plein d'autres choses que je ne peux pas expliquer dans un texte court comme ici.

Je ne vais pas te parler des bonnes choses que tu vas vivre parce que tu les connais déjà. Tu peux lire les autres témoignages pour voir le côté positif du volontariat. Je vais te parler des problèmes que tu vas rencontrer pour te démontrer que ce n'est pas la fin du monde et que cela vaut vraiment la peine.

Pendant ma mobilité j'ai rencontré plusieurs difficultés. S'exprimer dans une autre langue, se débrouiller dans un nouveau travail, habiter avec des inconnus qui viennent d'autres pays, se sentir tout seul sans la famille et les amis, s'habituer à un climat et une culture différents... C'était parfois difficile? Tout à fait, mais je suis heureux d'avoir vécu toutes ces expériences parce que, maintenant, au bout du projet, je suis fier de moi-même.

Il faut sortir de sa zone de confort pour évoluer et se dépasser! Quand je suis arrivé en France je ne parlais pas le français. J'avais même du mal à conjuguer les verbes être et avoir... C'était dur d'apprendre mais c’était aussi amusant et un défi motivant. Actuellement, je ne changerais rien de mon projet parce qu'il faut vivre la vie avec toutes les émotions, les bonnes et les mauvaises. À fond!

Devant chaque difficulté, essayez de regarder les choses du bon côté et croyez-moi, cela en vaudra toujours la peine. Vous aurez des histoires à raconter et des souvenirs pour toute la vie.

Avec cette vision réaliste du projet, soyez conscients des opportunités qui vous attendent et allez les prendre. Vas-y, allez-y, allons-y!


Adrian en train d’animer une séance « energizer » (mobilisation des énergies) lors des journées SNU (Service national universel) en Lozère fin juin.


Maria, espagnole, fait un retour sur son volontariat à Nîmes en 2020-21

Je n'en reviens pas ! Presque un an à Nîmes et je m'en suis à peine rendu compte... Je me souviens du jour où j'ai découvert ce projet et je me suis dit "Onze mois c'est peut-être trop au même endroit avec les mêmes personnes ". Aujourd'hui, je regrette simplement de ne pas avoir profité davantage de cette période, car le temps a littéralement filé.


Maria et Michal, les deux volontaires du lycée de la CCI, avec leur tutrice Sophie Dousseron


Merci à la Maison de l'Europe, merci au Lycée de la CCI et merci à Nîmes pour cette opportunité que vous m'avez donnée. Parfois, les choses les plus inattendues de la vie sont celles qu'on apprécie le plus: je suis venue sans aucune attente et je suis repartie avec le cœur plein.


Outre l'apprentissage d'une nouvelle langue et de nombreuses compétences professionnelles et pratiques, cette année m'a appris plusieurs choses dans le domaine personnel, comme une plus grande ouverture d'esprit, la capacité de faire face aux problèmes quotidiens et de les voir comme de nouveaux défis, la capacité de partager et de comprendre des cultures et des styles de vie différents, etc.


L’équipe des volontaires venus à Nîmes par la Maison de l’Europe


Je me souviendrai toujours des dîners avec tous les volontaires européens, des voyages, des discussions avec ma tutrice, des chants, des danses, des confinements sans fin, des activités, des monuments et de bien d'autres choses encore. En dehors de tout cela, la chose que je garderai toujours à l'esprit et qui m'a donné la plus grande satisfaction, c'est d'avoir pu faire découvrir aux autres jeunes les opportunités qu'ils ont en tant que jeunes européens, les choses qu'ils peuvent accomplir et de leur avoir montré que, dans la vie, il y a beaucoup de chemins différents de ceux qu'ils connaissaient déjà.


A bientôt, à Nîmes ou quelque part dans le monde !!!


Témoignage d’Annabelle, jeune volontaire en Italie

Je suis Annabelle, j’ai 19 ans et je suis partie 11 mois à Bologne dans le nord de l’Italie. La maison de l’Europe a été mon organisme d’envoi et j’ai été accueillie par YouNet à Bologne.


Avant de partir, j’ai fait une première année de droit à Montpellier, mais le droit ne m’a pas plu et ayant raté le concours d’entrée pour Science Po, j’étais un peu perdue concernant mes futures études, j’ai décidé de m’accorder une année pour réfléchir et de partir à l’étranger.

J’ai découvert ce projet en faisant des recherches sur le service civique français que je connaissais déjà mais je voulais partir à l’étranger. Avec l’aide du CRIJ (Centre régional d’information Jeunesse) de Montpellier, j’ai découvert le Corps européen de Solidarité et les missions que proposaient les différentes associations. J’ai postulé à plusieurs missions différentes et Bologne m’a accepté.



Mes missions ont été un peu bousculées à cause de la crise sanitaire. Mon projet de base était dans un centre social, « il Centro sociale Montanari » et j’avais pour mission d’organiser des activités artistiques et culturelles intergénérationnelles. J’ai pu durant les deux premiers mois organiser des cours de français, mettre en place des activités pour des personnes âgées isolées et j’ai participé à un festival de finger food (qui se mange avec les doigts) organisé par le centre social. Par la suite, le centre a été fermé durant plusieurs mois et ce projet-là a été mis en pause.

Mon organisme d’accueil YouNet m’a alors proposé de faire des activités avec eux. J’ai donc organisé des tandems linguistiques en français et en anglais. Avec l’aide d’autres volontaires, j’ai organisé le site internet et les réseaux sociaux de l’association. Enfin, une branche de l’association organise des formations pour des professeurs et j’ai pu aider à la mise en place des formations.


Ma seule appréhension était mon l’âge : Je savais que j’allais être la plus jeune au sein des volontaires, ils avaient tous entre 23 et 29 ans et moi seulement 18 ans, j’avais donc peur de ne pas réussir à m’intégrer à ce groupe d’adultes plus âgés qui avait déjà plus d’expérience et plus de maturité que moi. En fin de compte, quand je suis arrivée là-bas, mes doutes se sont dissipés, j’ai été très bien accueillie, tout le monde a été très bienveillant.

J’ai énormément pratiqué l’italien mais aussi anglais. Mes colocataires et la plupart des volontaires ne parlaient pas forcément italien, c’était donc plus simple pour nous de communiquer en anglais.

Aussi fun fact : j’ai appris à trinquer en 10 langues différentes.


J’habitais dans un appartement avec 3 autres filles. De septembre à janvier je vivais avec Aleksandra qui est polonaise, Xiana mexicaine et Charlotte française.

Charlotte est restée la même durée que moi, mais le projet de mes deux autres colocataires s’est terminé en janvier, du coup Maria (bulgare) et (Irene) espagnole sont venues les remplacer.

En dehors de mes colocataires, j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer plein de personnes merveilleuses au sein du groupe de volontaires, les Italiens sont très accueillants et Bologne est très cosmopolite.


Enfin, ce qui m’a le plus plu dans cette expérience c’est le mélange culturel avec mes colocataires et les autres volontaires et les liens que nous avons pu créer. Nous venons tous de pays différents avec des langues et des habitudes différentes et pourtant nous nous sommes tous habitués les uns aux autres et nous avons su prendre soin des autres. La bienveillance qui se dégageait de notre groupe est quelque chose que j’ai adoré.

Par contre le COVID-19 m’a empêché de mener mes projets de base comme je le souhaitais.

La culture française et la culture italienne sont très proches, mis à part que les pizzas et les spritz sont meilleurs là-bas, il n’y a pas de grosse différence.


Finalement pour moi partir m’a permis de grandir, de m’ouvrir l’esprit et d’évoluer. Lorsque j’ai décidé de partir, j’étais dans le flou concernant mes études mais je voulais devenir autonome, avoir des responsabilités et voir des choses différentes de ce que je connaissais.

Tout ce que j’espérais pour moi cette année j’ai pu l’avoir, grâce à toutes les personnes incroyables que j’ai pu rencontrer et qui m’ont aidé, j’ai grandi, mon esprit s’est éclairci et j’ai fait des choix pour mes études.

En dehors de ça, vivre seule loin de chez moi m’a rendu plus autonome et le fait de travailler au sein d’organisations m’a permis d’avoir les responsabilités dont j’avais besoin.


Pour moi, partir à Bologne et vivre ce projet de volontariat a été une des meilleures expériences que j’ai faites et je la recommande grandement. Je pense que lorsqu’on est jeune, on est un peu perdu et pas toujours sûr de soi. Partir à l’étranger pour se confronter à quelque chose de différent ne peut être qu’une bonne décision. Mon seul conseil du coup serait de dépasser ses à priori et de partir si on en a envie.

Cette expérience est incroyable et il faut la vivre pour la comprendre.


L’actualité de nos groupes de langues

Les activités de nos groupes de langues reprennent et nous accueillons deux nouvelles formatrices.


L'apprentissage d'une langue ou de plusieurs vous intéresse-t-il ?

Nous vous donnons rendez-vous pour une nouvelle année d’activité linguistique la semaine du 20 au 24 septembre, sauf pour l'espagnol qui débutera le 18 octobre.


Nous organisons, du lundi 13 au vendredi 16 septembre, des réunions d'information par langue où l'équipe de la Maison de l'Europe et les formatrices et les formateurs seront à votre disposition pour répondre à vos interrogations administratives et pédagogiques.

Nous sommes également présents au Forum des associations, le samedi 11 septembre.


Comme l'année dernière (aucun cas déclaré de Covid au sein de la Maison de l'Europe), nous mettrons en place un protocole sanitaire anti-covid très strict.

  • En tant qu'établissement recevant du public, le passe sanitaire est obligatoire et vous sera demandé au 1er cours

  • La distanciation est prévue durant les séances

  • Le port du masque sera obligatoire pour les élèves et les formateurs

  • Les groupes de maximum 5 élèves (1 par table) occuperont les salles A et B

  • Les groupes de plus de 5 élèves (1 par table) occuperont la grande salle

  • Aération des pièces et désinfection des tables entre chaque cours.

Nous vous invitons à nous contacter pour plus de renseignements ou à vous préinscrire pour ceux et celles qui en ont déjà bénéficié par le passé.


Vous pouvez joindre Michela notre coordonnatrice des groupes de langues à :

04 66 21 77 50

Maison de l’Europe de Nîmes

46 rue de la République - 30000 Nîmes


Notre équipe de la Maison de l’Europe s’est enrichie de deux nouvelles collaboratrices :


BRITTA remplacera Venetia pour les groupes d’anglais

BRITTA a exercé à Londres pendant 20 ans en tant qu’orthophoniste en milieu hospitalier. Elle a une licence en pathologie de la communication et du langage et une formation des techniques et compétences pédagogiques et linguistiques pour l’enseignement de l’anglais.

La langue anglaise est désormais sa langue de prédilection comme, d’ailleurs les us et coutumes anglosaxons. Nous lui souhaitons un chaleureux WELCOME.



CRISTINA remplacera Raquel pour les groupes d’espagnol.


CRISTINA a un Master en linguistique romane ainsi qu’une riche expérience dans l’enseignement de l’anglais en Espagne et de l’espagnol en Allemagne.

Pour des raisons personnelles elle pourra commencer son activité à la Maison de l’Europe à partir du 18 octobre. « Estamos impacientes por darte la bienvenida. »


Envie de partir à l’étranger ? Retrouvez nos offres !

Tu as envie de faire une expérience professionnelle à l’étranger ? Vivre dans un autre pays ? Découvrir une autre culture ?

La Maison de l’Europe de Nîmes peut t’accompagner dans tes démarches !


Voici nos offres :


Stages Erasmus+

Avec Erasmus+, tu as la possibilité de faire un stage dans le domaine qui t’intéresse dans un autre pays européen. La bourse couvre le voyage aller-retour, le transport local, l’hébergement, la formation au départ, les cours de langue, le tutorat sur place et l’allocation de vie.

Les participants sont sélectionnés principalement en fonction de leur motivation. Ensuite, la Maison de l’Europe de Nîmes et les partenaires sur place se chargent de la recherche de stage dans le domaine qui t’intéresse !


Prochains départs en stage Erasmus+ :


- Berlin (Allemagne)

Du 16 octobre au 18 décembre 2021

Conditions : avoir entre 18 et 25 ans, être inscrit à la MLJ Nîmes Métropole ou MLJ Petite Camargue et à Pôle Emploi Occitanie

Date limite de candidature : 10 septembre

Plus d’informations ici



- Kielce (Pologne)

Du 27 novembre 2021 au 26 février 2022

Conditions : avoir entre 18 et 30 ans, être inscrit à Pôle Emploi Occitanie

Date limite de candidature : 26 septembre

Plus d’informations ici



- Kalamata (Grèce)

Du 20 novembre au 18 décembre 2021

Conditions : avoir entre 18 et 25 ans, être inscrit à MLJ Alès Pays Cévennes ou MLJ du Gard Rhodanien Uzège et à Pôle Emploi

Date limite de candidature : 17 septembre

Plus d’informations ici


Renseignements et candidature : m.oszmaniec@maison-europe-nimes.eu



Volontariat européen (Corps européen de solidarité)


Avec le Corps européen de solidarité, tu as la possibilité de partir dans un autre pays européen ou dans un pays partenaire pour des missions à court terme (2 semaines - 2 mois) ou à long terme (jusqu’à 12 mois). Le volontariat n'est ni un voyage ni un séjour linguistique : il s'agit de donner de son temps auprès d'une association pour un projet de solidarité. Le projet est entièrement financé par l'Union européenne. La bourse couvre le voyage (sur la base d’un forfait), l’hébergement, la formation, l’argent de poche, la restauration, l’assurance et les cours de langues.


Prochains départs en volontariat européen :


- Grèce (Xylokastro)

Du 01 octobre au 30 novembre 2021

Conditions : avoir entre 18 et 30 ans, en priorité résidant dans le Gard ou la Lozère, faisant face à certains obstacles (géographiques, sociaux ou culturels).

Domaine : environnement

Voici les missions possibles du projet :

  • soutenir et aider le travail quotidien du programme environnemental de la municipalité de Xylokastro- Evrostinis

  • protection de la forêt (les volontaires s'occuperont de la forêt naturelle de Xylokastro et Derveni) : arrosage régulier des arbres, en particulier les nouveaux arbres, qui ont besoin d'un arrosage plus systématique.

  • s'occuper de la propreté du sentier de la forêt : ratisser les feuilles, les brindilles, les pommes de pin...

  • participer à la plantation d'arbres dans la forêt

  • aider à réparer de vieux bancs et tables à l'intérieur de la forêt et du côté de la côte

  • soutenir d'autres activités environnementales de la municipalité à l'extérieur de la forêt comme le ramassage de déchets sur la plage, après le marché...

Candidature : CV en anglais + formulaire à remplir

Date limite : 15 septembre


Pour ce projet, la subvention couvre : forfait voyage aller/retour (275€ - au-delà il faut rajouter la différence), hébergement fourni (en colocation meublée dans des chambres à lits superposés mixtes), indemnité pour la nourriture (140€ avec possibilité de cuisiner dans l’appartement), assurance santé complémentaire, tutorat et argent de poche (5€ par jour).


Renseignements et candidature : l.ritter@maison-europe-nimes.eu

Première rencontre entre partenaires du projet My Soft City

Le projet Soft City est lancé en présentiel ! Le 26 et 27 août, nous avons rencontré nos partenaires européens à Lund, en Suède, pour une première rencontre en personne, afin de planifier l'agenda du projet et de mieux connaitre les partenaires. Nous avons travaillé pendant deux superbes journées pluvieuses, une spécialité suédoise. Le projet Soft City a démarré en novembre 2020, mais jusqu'à fin août 2021 nous n’avons travaillé qu’à distance en raison de la pandémie.


Soft City est un projet de partenariat stratégique Erasmus+ dont la Maison de l'Europe est le porteur du projet vis-à-vis de l'Agence Nationale Erasmus+ en France. Nous sommes 8 partenaires de 4 pays différents : France, Suède, Portugal et Roumanie. Nous nous sommes unis pour faciliter une discussion et une réflexion sur la dimension jeunesse de nos villes respectives : Nîmes, Lund, Funchal et Costanza.



En Suède, nous avons fait connaissance autour du classique "fika" (pause-café suédoise) et discuté davantage des détails de notre projet. Soft City est un projet unique et innovant. Ses enjeux portent sur le niveau local et européen de la jeunesse, afin de repenser la relation entre les jeunes et les villes où ils habitent, la relation entre espaces et personnes. Les résultats, appelés dans le jargon Erasmus "intellectual outputs", consisteront, entre autres, en une carte, mais une carte "Soft", avec des astuces et informations venant directement des jeunes qui habitent dans les villes. Nous produirons également un livre de témoignages d’histoires de réussite d'entrepreneurs sociaux et culturels qui travaillent dans nos villes et tentent de les changer et de les améliorer. Nous allons créer 8 jeux urbains avec des cartes de monuments et des lieux importants pour les jeunes habitants. Enfin, nous organiserons plusieurs ateliers et séminaires pour les travailleurs de jeunesse et pour les jeunes eux-mêmes sur les sujets clés du projet : inclusion sociale, illustration, entreprenariat, création de jeux et écriture créative. Beaucoup de choses à planifier et à organiser pour nous, les partenaires !


Réunion de travail à Lund le 26 août 2021 avec Michael, Monika et Léonie


La prochaine étape a également été décidée : nous nous retrouverons à Nîmes en novembre 2021 ! Du 22 au 24 novembre 2021, 4 travailleurs de jeunesse de chaque organisme partenaire de chaque pays, 32 participants au total, viendront à Nîmes pour 3 jours d'ateliers sur l'illustration et la création de cartes de nos villes, ateliers organisés par le deuxième partenaire français, le Lycée CCI de Nîmes. Après les ateliers, nous nous rencontrerons pour une deuxième réunion de partenaires le 25 novembre, également à Nîmes.


On a hâte d'être en novembre et de retrouver nos partenaires européens pour 4 jours empreints de positivité et de convivialité !


Le groupe de stagiaires gardois Erasmus+ arrive en Suède !

6 jeunes demandeurs d’emploi de la région Occitanie viennent d’arriver à Lund pour commencer leurs projets de stage Erasmus+ de 4 mois.

Les jeunes proviennent de différents organismes de notre département : Olivia de la Mission Locale Jeunes Rhône Argence, Imran et Maëlle de la MLJ Petite Camargue, Pierre et l’autre Maëlle de la MLJ Alès Pays Cévennes et Thibault de l’Ecole de Deuxième Chance de Nîmes.

Les participants ont des profils très différents et ils ont été choisis en fonction de leur motivation. Les stages seront ainsi effectués dans des domaines tout aussi différents : communication et réseaux sociaux, danse et cirque, compatibilité, brassage et vente de bière. Les projets ont commencé le vendredi 27/08 et continueront jusqu’à Noël.

Avant leur arrivée en Suède, les jeunes ont participé à plusieurs sessions de formation au départ ainsi qu’à des conversations d’anglais pendant 2 mois. Les stagiaires seront accompagnés sur place par notre partenaire, l’association Mobilizing Expertise, qui reste en contact avec les jeunes et les tuteurs dans les entreprises, organise le logement et le transport local et propose un programme culturel pour permettre aux jeunes de découvrir la culture suédoise.


Une semaine avant l’arrivée de groupe, une visite préparatoire a été organisée par la Maison de l’Europe. Monika OSZMANIEC, chargée de projet mobilité professionnelle, et Michael STANGE, le directeur de la Maison de l’Europe, sont partis en Suède pour discuter des détails du projet avec le partenaire et les tuteurs. C’est une nouvelle collaboration née d’un autre projet partagé, Soft City, où Mobilizing Expertise figure parmi les partenaires.


Le projet de stage à Lund a été entièrement financé par l’Agence nationale Erasmus+ et la Région Occitanie et mis en place par la Maison de l’Europe.


Le départ de jeunes a déjà une belle couverture dans la presse locale :


Nous souhaitons aux jeunes gardois une excellente expérience professionnelle et personnelle et une belle découverte de la Suède !


Le Mouvement européen Gard reprend ses activités

Comme chaque année c’est au mas Madagascar à Vauvert que se retrouvent tous les membres du MEF 30.

Le samedi 2 octobre, ce seront des retrouvailles aussi conviviales que studieuses. La matinée sera consacrée à une réflexion sur les activités à mener pendant cette nouvelle année avec notamment la contribution à la conférence sur l’Avenir de l’Europe.


A 12 heures, Philippe Berta nous présentera les travaux qu'il porte devant l'Assemblée nationale sur les maladies rares et l'Europe, lors d'une conférence -débat.


Université d’automne du Mouvement européen France

« Une Europe innovante en région Bretagne »


La nouvelle édition de l’Université d’automne du Mouvement Européen se tiendra cette année du 8 au 10 octobre 2021, au Palais des Arts et des Congrès de Vannes (Morbihan). « Une Europe innovante en région Bretagne » s’intéressera à l’action de l’Europe sous le prisme de la recherche et de l’innovation.


Non, la Commission européenne ne veut pas interdire l’huile essentielle de lavande

L’huile essentielle de lavande va-t-elle être interdite par l’UE en raison de sa possible toxicité ?

La filière huiles essentielles française se porte bien. La France reste la référence en termes de qualité et de traçabilité pour les grands noms de la parfumerie, de l’aromathérapie et de la pharmacie. Elle est d’ailleurs la seule à posséder son AOP. La lavande est cultivée dans l’hexagone aujourd’hui sur plus de 5 000 hectares et 20 000 hectares pour son hybride naturel le lavandin. Des surfaces qui reprennent chaque année un peu plus d’ampleur avec une augmentation des surfaces de 47 % en dix ans.

Pilier de l’aromathérapie, les huiles essentielles sont largement utilisées dans la parfumerie, la cosmétique, la pharmacie, l’agro-alimentaire et l’industrie des produits d’hygiène et ménagers. Sous l’influence des consommateurs de plus en plus en demande de produits naturels, le marché est en croissance continue depuis plus de dix ans au point que la production mondiale ne suit pas et nombre de pays émergents se sont lancés dans l’aventure. La France garde cependant sa spécificité et son excellence sur la lavande et le lavandin où plus de 140 000 tonnes ont été produites en 2021.



Des panneaux « Lavandes en danger » ​ont été installés au bord des champs.

Des producteurs dans la Drôme dénoncent une future réglementation européenne, alors qu’aucun texte n’a encore été présenté.

À Chamaloc dans le Vercors, Alain Aubanel, président du syndicat des Plantes à parfum, aromatiques et médicinales de France cultive la lavande et fabrique de l’huile essentielle depuis trois générations. Il alerte sur une future législation européenne et estime qu’il ne pourra bientôt plus produire d’huile de lavande car elle serait classée en produit toxique.

Une accusation relayée par plusieurs médias, par laquelle ce producteur affirme que le projet de réglementation va mettre par terre toute une filière. En réalité, le projet de législation de la Commission n’a pas encore été présenté. Et « il n’est pas prévu qu’on interdise l’huile essentielle de lavande, de thym ou de romarin​ », réagit avec surprise Franck Arrii, du service presse de la Représentation de la Commission européenne en France.


De quelle législation parle-t-on ?

Dans le cadre du Pacte vert, un énorme paquet législatif qui doit permettre à l’Union européenne de respecter ses engagements pour lutter contre le réchauffement climatique, la Commission a publié une nouvelle stratégie dans le domaine des produits chimiques, vers un environnement exempt de substances toxiques ​en octobre 2020.

D’ici fin 2022, l’exécutif européen doit présenter une révision du règlement relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances (CLP). Les huiles essentielles devraient alors être conformes à ces normes en tant que produits finis mis sur le marché mais aussi lorsqu’elles entrent dans la composition de produits cosmétiques.

Cette réglementation doit classer les molécules mises sur le marché et les répertorier comme allergènes, cancérigènes ou perturbateurs endocriniens, comme pour les produits chimiques.


Pourquoi les producteurs de lavandes s’inquiètent-ils ?

« Ils veulent que toutes les molécules soient analysées avant d’être mises sur le marché pour vérifier qu’elles ne sont pas allergènes, cancérigènes, ou qu’elles ne sont pas des perturbateurs endocriniens. Mais le problème, c’est qu’ils réfléchissent molécule par molécule, alors que dans les huiles essentielles de lavande par exemple, il y a plus de 600 molécules ! Ils refusent de considérer les huiles essentielles comme une substance globale​ », affirme Alain Aubanel.

Surtout, les producteurs de lavande craignent qu’une mention obligatoire, indiquant que l’huile de lavande peut créer des allergies, dissuade les fabricants de cosmétiques d’utiliser ce produit.

Avec un argument qui n’a pas été corroboré par des faits : « des produits naturels vont se retrouver sur liste noire et, même si légalement il n’y a pas d’interdiction de les utiliser, aucun fabricant de cosmétique, de parfumerie ou de produits alimentaires ne les utilisera​ », déclare Alain Aubanel.

En réalité, les producteurs craindraient surtout le coût administratif des futures normes à respecter, avec des dossiers pour chaque variété de lavande produite à remplir. Cela provoquerait un surcoût de plusieurs milliers d’euros selon la filière, que certains producteurs pourraient ne pas pouvoir assumer seuls.



De 2014 à 2016, les producteurs ont collaboré au programme REACH de l’Union européenne sur la traçabilité et les tests de toxicité de leurs produits sur l’environnement et la santé. Un long travail avait été mené avec la Commission européenne et l’Agence européenne des produits chimiques pour élaborer des lignes directrices spécifiques pour les huiles essentielles. Des études qui ont coûté près de 10 000 euros en moyenne pour chaque producteur de la filière. Seulement 3 ans après l’enregistrement des derniers dossiers REACH, cette nouvelle réglementation aujourd’hui dans les cartons de Bruxelles n’est forcément pas vue d’un bon œil.


Pas de législation au plus tôt avant 2025

Les producteurs mènent une campagne efficace dans les médias. Des interviews sur LCI, France Bleu et France 3 lui ont donné la parole largement, sans toujours apporter de contrepoint.

Il faut dire que, comme pour toute législation en cours les Directions générales de la Commission européenne sont plutôt réticentes à dévoiler le contenu d’un texte avant sa sortie. D’autant qu’une fois la législation proposée officiellement, il faudra ensuite qu’elle soit validée par les États membres et le Parlement européen. Ce que confirme la Commission : « Il n’y aura pas de proposition législative avant fin 2022 et cette proposition devra être ensuite discutée puis adoptée par le Parlement européen d’un côté et par le Conseil qui réunit les 27 États membres de l’autre. Cela veut dire que la nouvelle législation n’entrera pas en vigueur avant 2025 ».


Plus de 5 000 soutiens à une pétition en 48 heures

La campagne, menée par le président du syndicat des Plantes à parfum, aromatiques et médicinales de France et producteur de lavandes dans le Vercors, joue sur un imaginaire présent dans la société française : l’Europe s’occupe de la courbure des concombres et produit des réglementations déconnectées du terrain​. L’idée qu’une Commission aux mains des lobbys de l’industrie chimique voudrait empêcher les produits naturels d’exister est porteuse, comme le montre le succès de sa pétition qui dépasse les 5 000 signatures en seulement deux jours. Et tant pis, si le but des futures normes est la protection du consommateur.

Autre argument, l’emploi, avec la menace de voir s’écrouler toute une filière. Ici, il y a au moins 2 000 producteurs de plantes, plus de 60 entreprises qui emploient des centaines de salariés et qui font de la cosmétique, de la parfumerie, de l’aromathérapie


Des craintes « infondées » et « prématurées »

Rien ne pourra se faire sans l’accord des députés européens. Et il est évident qu’une « interdiction des huiles essentielles »​, de lavande ou non, ne passerait pas au Parlement européen. D’autant plus qu’à la Commission européenne, on estime que les craintes de l’industrie française des huiles essentielles sont infondées et prématurées​.

L’eurodéputée écologiste Michèle Rivasi, qui habite la Drôme, connait tout aussi bien la réalité des producteurs de lavande et huiles essentielles ayant travaillé avec eux sur le programme REACH mais elle connait aussi les représentants de la Commission et la nécessité de poser des limites à certaines pratiques industrielles dont on connait les dangers sur la santé des consommateurs. « Pour les huiles essentielles comme tous les produits naturels, une discussion s’impose à Bruxelles » assure-t-elle.

Il s’agira de trouver une solution qui ne dissuade pas les consommateurs d’utiliser les produits naturels. Un pictogramme spécifique par exemple qui puisse valoriser ces produits tout en informant sur les risques allergènes.


Non, la Commission européenne ne veut pas interdire l’huile essentielle de lavande


Sources : Ouest France et France culture


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