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ME-F national : quelques nouvelles après l’Université d’automne des 14-15-16/10 à Strasbourg.


ME-F national : quelques nouvelles après l’Université d’automne des 14-15-16/10 à Strasbourg.

Indépendamment du déroulement désormais classique des Universités d’automne du MEF (même si la nôtre était au moins à deux moments un peu atypique, et il est toujours agréable d’entendre dire que les gens qui y étaient « en gardent un excellent souvenir » - JLB), les deux principales informations concernent la RIG et le remplacement de Jean-Marie Cavada à la Présidence.

1) La RIG, ou Reconnaissance d’intérêt général, a été acquise de haute lutte par le président, le secrétaire général (Jean-Pierre Spitzer) et le vice-président en charge des questions juridiques (Patrick Lefas). Il y a fallu de nombreuses démarches, plusieurs tentatives infructueuses (4 en tout), et beaucoup de travail dont il faut donner acte au Bureau national, car l’affaire, contrairement à ce qu’on pourrait penser, est tout sauf facile. Elle a en tout cas nécessité deux modifications majeures :

* l’élimination du terme « politique » de nos statuts, alors que nous étions tous attachés à un ME-F « politique et transpartisan » ;

* la mise en avant d’objectifs éducatifs et scientifiques (par scientifiques on entend « tournés vers ou utilisables par » la recherche scientifique).

Toutes ces modifications ont été votées à l’unanimité et la qualité d’organisation bénéficiant de la Reconnaissance d’intérêt général est désormais acquise. Reste à poursuivre pour obtenir la Reconnaissance d’Utilité Publique (RUP pour les intimes).

Conséquence majeure : l’augmentation de cotisation, rendue indispensable par le déficit du ME-F national sera donc, et même au-delà, compensée par ce qu’on appelle improprement le rescrit fiscal, puisque les 2/3 de notre cotisation pourront être déduits en 2018 de notre impôt dû au titre des revenus de 2017. Nous reviendrons sur ce point en réunion MEF-30.

Précisons que le déficit dont il est question ici est pour l’essentiel la conséquence d’un licenciement fait n’importe comment par le prédécesseur de Jean-Marie Cavada, qui aura coûté au total 72 000 euros à l’association. Une subvention bienvenue et versée sans délai par Manuel Valls en personne suite à un entretien avec J-M Cavada en a couvert une bonne partie (50 000 euros) ; reste une difficulté structurelle du MEF à se financer, alors même que son train de vie est réduit à sa plus simple expression. Cela traduit entre autres la dispersion des associations européennes, qui toutes tiennent à leur coin de jardin et toutes attendent d’être financées, alors qu’un mouvement de regroupement pourrait, et selon moi (c’est J-L B qui parle) devrait être engagé. Nous en reparlerons, y compris avec le ou les candidats à la présidence du ME-F. Ce point sera discuté au Comité de Liaison du Sud Ouest auquel nous participerons le 24 novembre à Toulouse.

2) Élection du futur président du ME-F

Pour ce qui est de la vie du mouvement, une autre nouvelle importante (quoiqu’attendue) est celle du remplacement de Jean-Marie Cavada en décembre 2016 après cinq années passées à la présidence du MEF, remplacement exigé par les statuts (dont il a lui-même conduit la réforme). En comparaison des turbulences que nous avons connues lors des précédentes transitions, celle-ci s’annonce à la fois sereine et passionnante.

En 2009, Sylvie Goulard s’était mise « en congé » du MEF pour se présenter aux européennes sur une liste MODEM, et J-M Cavada a fait de même en 2014. Les deux intérims assurés par Jean-Luc Sauron, juriste compétent mais personnage peu médiatique, en 2009 puis à nouveau en 2011 après la démission de Christian Philip, n’ont pas convaincu ; en outre, le contexte d’un première candidature infructueuse de Jean-Marie Cavada à la présidence du MEF en 2009, puis de son élection (certes plus apaisée) en 2011 ont laissé des traces. On se trouve donc fort heureusement dans une configuration tout à fait différente aujourd'hui.

En effet, les 3000 adhérents du ME-F, à travers leurs sections (dont la nôtre), auront à se déterminer en Assemblée générale élective le samedi 10 décembre entre quatre candidats de qualité :

  • Gilles Savary, actuel député de la Gironde, ex-député européen (deux mandats), parfait connaisseur de dossiers européens « chauds » comme celui des transports et des travailleurs détachés ;

  • Yves Bertoncini, directeur de l’Institut Jacques Delors, ancien haut-fonctionnaire européen ;

  • Pascal Durand, ancien secrétaire national d’EE-LV, député européen ;

  • Roland Ries, maire de Strasbourg.

Certes, ça manque de femmes ; pour l’anecdote, Catherine Trautmann, pressentie et intéressée, s’est vu confier par Jean-Claude Juncker une mission sur les échanges commerciaux en mer Baltique (donc en particulier Russie/UE), laquelle mission exige, selon ses dires, une présence constante sur le terrain (donc hors de France) et à Bruxelles.

Autre anecdote : Michel Barnier avait proposé sa candidature, qui n’aurait pas manqué d’obtenir sinon l’unanimité, du moins un large consensus. Mais c’était juste avant qu’il se voie confier la négociation du Brexit pour la Commission. Déception générale. Mais consolation car il s’est déclaré « disponible » (terme à prendre avec précaution) pour se rendre à la rencontre des militants. Un courrier lui a été adressé à tout hasard pour qu’il vienne à Nîmes. Sans trop d’illusion mais, sait-on jamais ?

Pour tout savoir sur cette campagne interne (mais dont il faut espérer qu’elle débordera au-delà du ME-F), un lien : http://www.mouvement-europeen.eu/?p=36452

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