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Nîmes, 4 mois après : S.V.E, T.V.B !


Nîmes, 4 mois après : S.V.E, T.V.B !

Presque 4 mois à Nîmes: 138 jours pour être exacte! Pourtant, cela me donne le sentiment d'être ici depuis très longtemps! Et certainement pas pour l’ennui. En revanche, c’est tout le contraire! En fait, je pourrais bien dire que depuis mon arrivée en France, j’ai comme l’impression que le temps passe moins vite. Avant de partir pour mon SVE, au contraire, il semblait passer beaucoup plus vite et les jours se ressemblaient tous pour moi.

Dans ce cas, partir à l'étranger dans un programme de mobilité SVE est un choix excellent. C’est un défi personnel formidable que m’a permis à la fois de briser la routine et de me remettre en discussion.

C’est pour cette raison que j’ai décidé de prendre une année sabbatique et de m'autoriser une période de réflexion que m’aide á faire un point sur les objectifs atteints jusqu’à maintenant et à atteindre dans le futur.

J’ai choisi mon projet au Centre de Formation d’Apprentis de Marguerittes (près de Nîmes) parce qu’il promeut deux thèmes que j’ai à cœur: l’apprentissage des langues étrangères et l'éducation à la citoyenneté européenne à travers l’animation de laboratoires linguistiques et d'ateliers sur l’Europe, notamment la mobilité pour encourager les jeunes à sortir de leur zone de confort et ouvrir leur esprit à nouveaux horizons.

Je prends souvent part à la multitude des activités organisées à la Maison de l’Europe de Nîmes : par exemple le café multikulti ou le café linguistique qui permettent de connaitre les cultures étrangères sur place et pratiquer les langues avec des locuteurs natifs sans bouger de Nîmes. Sans oublier, les ateliers de Noel proposés dans les écoles primaires et les collèges de la province pour raconter la richesse de traditions de Noel en Europe.

Mais l’activité que j’ai aimé le plus a été “Art it out”, l’échange de jeunes qui a eu lieu à Nîmes au début de Novembre, où on a parlé de multiculturalité, égalité des genres, migration et entrepreneuriat des jeunes avec un groupe de jeunes de la France, Bulgarie, Espagne et Roumanie.

Mais il y a plus! Pendant ces quatre mois j’ai profité de nombreux moments de formation où j’ai eu la possibilité de connaître des volontaires du monde entier et de partager nos parcours, espoirs et perplexités: une véritable opportunité de croissance personnelle.

Et donc, si vous avez envie de tester vos limites, n'hésitez pas à partir dans un programme de ce type.

Si vous êtes proche de la trentaine et vous pensez avoir raté ce train, engagez-vous sur un projet SVE: les trains circulent toutes les heures, il y a toujours un train à prendre !

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