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Nos jeunes volontaires européens s'expriment!

Elena, volontaire russe à la Maison de l'Europe !

Selon Ivan Tourgueniev, le célèbre écrivain russe, «Le temps qui vole souvent comme un oiseau se traîne d'autres fois comme une tortue ; mais il ne semble jamais plus agréable que lorsque l'on ne sait s'il va vite ou lentement». Cinq mois après le commencement de mon séjour en France, je ne saurais être plus d'accord avec cela. J’ai déjà passé beaucoup de temps en France, mais, d’un autre côté, pas assez. J’ai acquis de nouvelles compétences, néanmoins ce n'est qu'une petite partie de ce que je peux encore apprendre.

Pour moi c'était 5 mois d'amitiés internationales, d'expériences souvent drôles et de développement personnel. Non seulement j'ai voyagé un peu en France, mais j’ai aussi visité 4 autres pays. Mon français s'est amélioré et je suis devenue plus confiante en moi-même et en mes capacités. Mes tâches me plaisent, mes idées sont bien accueillies et l’ambiance chaleureuse dans la Maison de l’Europe m’a donné une idée de ce que je veux que mon lieu de travail soit dans le futur.

Il me reste 7 mois jusqu'à la fin de mon projet et j'ai encore des idées que je veux appliquer. J’espère qu’il y aura encore d'autres aventures, d'autres rencontres intéressantes et de nouvelles découvertes.

Elena, 23 ans, Russie, janvier 2020.

Filippo, volontaire italien mis à disposition du lycée St Vincent-de-Paul à Nîmes

Coucou à tout le monde ! Avant de commencer à vous parler de mon expérience, j’aimerais me présenter afin d’expliquer ce qui m’a poussé à m’engager dans cette expérience et à donner mon énergie à ce projet.

Je m’appelle Filippo Incampo, j’ai 22 ans et j’ai une licence en langues étrangères (allemand, français et anglais). Mon projet d’avenir a toujours été de travailler dans le domaine de l’éducation.

Suite à mon parcours universitaire, je cherchais un projet qui se déroule auprès d’un établissement scolaire et qui serve à mettre en pratique les notions pédagogiques que j’avais apprises pendant mes années d’Université. J’ai commencé à bien « fouiller » toutes les opportunités en ligne : je ne cherchais pas nécessairement un emploi mais aussi une occasion pour partir à l’étranger histoire de pratiquer mes connaissances linguistiques.

Après une journée entière passée à l’ordinateur à la recherche d’opportunités, je tombe sur le site du Corps européen de solidarité. C'était vraiment formidable puisque ça permettait de choisir la période et le pays. Pour le choix de la France était évident vu que c’est un pays où j’ai déjà été plusieurs fois et que j’adore. De plus, la langue française a toujours été ma préférée vu son élégance et son charme.

Ainsi, je choisis la France comme pays cible et je remarque tout de suite le projet de la Maison de l’Europe de Nîmes. Une fois avoir lu la description du projet, je saute sur l’occasion et j’envoie ma candidature sans aucune hésitation. Après deux entretiens à distance, je reçois par mail la nouvelle que j’avais été sélectionné.

Je commence au mois de septembre, au début de l'année scolaire, au lycée Saint Vincent de Paul et je suis accueilli et encadré par une tutrice extraordinaire qui est Sylvie Abeille, prof d’économie et gestion. En plus, je fais connaissance en même temps avec l’équipe de la Maison de l’Europe qui m’explique aussi le projet et m’aide dans toutes les démarches administratives et avec qui on organise des événements interculturels. Je fais aussi connaissance avec les autres volontaires qui sont tous de nationalités différentes et avec lesquels je m’entends bien tout de suite, maintenant on est presque comme une famille.

Maintenant ça fait déjà quatre mois que je suis ici et j’ai déjà appris beaucoup de choses : j’arrive à parler couramment français et j’envisage de passer bientôt un examen de certification en langue française ; j’ai appris de nouvelles méthodes pédagogiques et des jeux afin de stimuler l’intérêt des élèves pour les autres langues et cultures. Ensuite j’ai aussi collaboré avec les autres volontaires pour organiser des événements ayant comme but l’échange et la découverte d’autres pays et cultures : Cet aspect du projet m’a permis de devenir une personne plus organisée (vu qu’il y a beaucoup de planning derrière), et je suis maintenant plus capable de travailler en équipe en me montrant plus souple et plus ouvert à des idées et des manières d’agir différentes des miennes.

Pendant les événement que nous organisons j’ai eu l’opportunité de parler de ma culture devant plusieurs personnes et ça m’a permis de dépasser mes peurs et de devenir plus confiant en moi.

Heureusement , c’est encore trop tôt pour pouvoir faire le bilan de cette expérience mais je peux affirmer sans aucun doute que ces premier mois m’ont déjà beaucoup apporté en termes de compétences, connaissances et accomplissement personnel !

Filippo Incampo, janvier 2020.

Judit et Filippo à la plage avec des lycéens de St Vincent-de-Paul

Judit, volontaire espagnole mise à disposition du lycée St Vincent-de-Paul à Nîmes

Je suis une volontaire européenne au lycée Saint Vincent de Paul de Nîmes. Il y a environ quatre mois que je suis arrivée ici et l'une des choses que j’ai remarquées est la vitesse à laquelle les semaines passent. Je dois aussi dire que ces mois sont une expérience inoubliable qui m'a aidé à mieux me connaître tout en me permettant de voir de près le travail d'un enseignant et de connaître d'autres cultures.

Ce volontariat à Nîmes m'a permis de rencontrer d'autres personnes, de parler d'autres langues et d'avoir une meilleure connaissance de la langue et de la culture françaises. À travers les différentes expériences que j'ai vécues ici, j'ai mûri et suis devenu plus indépendante, j'ai voyagé et vu de nouveaux endroits. De plus, j'ai pu parler en public, travailler en équipe, réaliser des projets sur l'interculturalité, bref, j'ai acquis des compétences qui me seront utiles à l'avenir.

Avant de commencer ce volontariat, j'avais peur de vivre avec des gens que je ne connaissais pas, je me demandais aussi si les gens comprendraient mon français, mais en même temps, j'avais vraiment hâte de vivre cette aventure dans le sud de la France et d'apprendre de près le métier d'enseignant.

Pendant tout ce temps, en vivant avec des gens qui ont une culture et une langue autre que la mienne, je suis devenu plus riche en tant que personne et j'ai pu vivre à la première personne l'expérience de vivre dans un environnement international, ainsi que de rencontrer des gens de différentes parties du monde. Quant à la langue, je dois dire que petit à petit j'ai vu mon niveau de français s'améliorer. Concernant l'expérience au lycée, j'ai appris de nouvelles techniques pour donner un cours, j'ai pu donner des cours de langue aux étudiants et j'ai pu voir de près, l'ambiance dans un lycée. Quant à la région, je peux dire que j'aime les paysages, les gens, la météo et la localisation.

J'ai décidé de faire ce volontariat parce que je voulais mieux connaître la culture française, que j'étudie depuis des années, mais je voulais la voir à la première personne; vivre dans un environnement international, voir si j'aimerais rencontrer des gens d'autres pays et tout ce que cela implique. De plus, je voulais travailler dans une école secondaire pour voir à quoi ressemble le travail d'un enseignant.

En définitive, c'est une période très enrichissante dont je me souviendrai toujours et qui m'a permis de rencontrer des gens, d'améliorer mon niveau de français, de mieux connaître la culture française, de savoir ce que signifie vivre dans un environnement international et de connaître d'autres cultures et langues.

Judit Munoz Gimenez, janvier 2020

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