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Brèves: Trafic de faux médicaments, statut d'artiste européen et réglementation dans les cosmétiques

Découvrez trois brèves choisies pour vous !



Plus de 500 arrestations en Europe pour trafic de faux médicaments.

Europol a démantelé un vaste trafic de médicaments à travers toute l’Europe : anticancéreux, analgésiques, anxiolytiques et médicaments contre le trouble de l’érection, de nombreuses substances dopantes illégales et des prétendus remèdes contre le Covid-19, sans compter la saisie de milliers de faux masques ou de faux gels hydroalcooliques.

L’opération, qui a eu lieu entre avril et octobre, a permis une saisie d’une valeur totale estimée à 63 millions d’euros, a indiqué dans un communiqué l’agence européenne de police. L’opération ciblait 33 « groupes criminels trafiquant des substances dopantes, comme des régulateurs hormonaux et métaboliques, et divers médicaments », a déclaré l’agence Europol, basée à La Haye. Elle a conduit à l’arrestation de 544 suspects, la fermeture de 2.500 liens renvoyant vers des produits liés au Covid-19 sur des sites web, réseaux sociaux, marchés en ligne et annonces ainsi que la fermeture de cinq laboratoires clandestins.


Le Parlement Européen instaure un statut d'artiste européen

Le 19 octobre dernier, le Parlement Européen a voté une résolution instaurant un statut d’artiste européen destiné à améliorer les conditions de travail des artistes.

Pour rappel : 7,6 millions de personnes travaillent actuellement en Europe dans l’économie culturelle et créative. La crise sanitaire est venue encore souligner les fragilités du secteur, et aussi les inégalités de traitement d’un pays à l’autre au sein même de l’Union européenne.


Ce statut doit donc permettre d’améliorer, d’homogénéiser l’accès à la sécurité sociale, à la retraite. L’objectif est aussi de protéger les artistes face aux atteintes à la liberté d’expression que l’on peut voir aujourd’hui dans certains pays comme les états ultra-conservateurs d’Europe centrale.

On reste tout de même encore loin d’un engagement total de l’Europe sur le champs culturel…

Si cette résolution s’attaque aux conditions de travail, c’est parce que l’Europe peut intervenir sur cet aspect ; en revanche, elle garde un pouvoir limité s’agissant des questions culturelles en tant que telle. Car la culture n’est une compétence d’appui. L’Union ne peut intervenir qu’en complément des politiques des états membres, et en aucun cas se substituer à elles.

C’est d’ailleurs pour cette raison que dans le plan de relance de l’Europe de 700 milliards d’euros, il n’y a aucune obligation pour les états de consacrer une partie à la culture, juste une simple recommandation d’y flécher 2% de leurs aides.


Nouvelles interdictions de substances chimiques dans les cosmétiques

La Commission vient d’interdire l’utilisation de 23 substances chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) dans les produits cosmétiques, en raison de leurs effets graves et à long terme sur la santé. Grâce à cette interdiction, applicable à partir du 1er mars 2022, les produits cosmétiques utilisés quotidiennement par les Européens seront plus sûrs, quel que soit le pays de l’UE où ils sont achetés et qu’ils aient été fabriqués dans l’UE ou importés.



Il s’agit du quatrième règlement restreignant ou interdisant l’utilisation de substances CMR dans les produits cosmétiques. La décision d’interdiction a été prise après consultation du comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC) et d’autres parties intéressées. Au fil des années, l’UE a considérablement réduit l’exposition des citoyens à des produits chimiques nocifs et la Commission réfléchit en permanence à la manière de renforcer encore davantage la protection des consommateurs à la lumière des nouvelles avancées techniques et scientifiques.







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