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L’énergie nucléaire et l’Union européenne


Ce sujet suscite des controverses qui reposent plus souvent sur la passion ou la politique intérieure des États membres de l’UE que sur des arguments objectifs.

Certains États y sont farouchement opposés : l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, l’Espagne, l’Irlande, le Luxembourg, le Portugal...

D’autres en sont des partisans tout aussi déterminés, comme la France, la Bulgarie, la Finlande, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Tchéquie.

Et certains enfin observent et s’y intéressent de près comme l’Italie, les Pays-Bas ou la Suède, qu’ils aient déjà ou non des centrales nucléaires sur leur territoire.


Comment agit la Commission européenne, chef d’un orchestre dont les instrumentistes refusent de jouer la même partition ?

Le 1er semestre 2023 a connu plusieurs évolutions importantes, sous une double pression : la nécessité de ne plus dépendre autant du gaz importé de Russie, dont plusieurs robinets majeurs ont été fermés, et l’impératif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’UE.


Tout d’abord la centrale EPR d’Olkiluoto 3 en Finlande, dont les équipements ont été fournis et installés par Framatome (France) pour la partie nucléaire et Siemens (Allemagne) pour la partie non nucléaire (turbine et alternateur, essentiellement) a commencé le 17 avril 2023 son exploitation pleinement commerciale, après beaucoup de difficultés et la fin de longs essais à pleine p