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Les stages professionnels Erasmus en Europe




Malgré les difficultés dues aux restrictions sanitaires dans toute l’Europe, et jonglant avec toutes ces contraintes, la Maison de l’Europe continue à envoyer des groupes de jeunes en stages professionnels dans divers pays européens, en prenant évidemment toutes les précautions qui s’imposent.


Samedi 23 janvier 8 jeunes des Missions locales jeunes de Nîmes et de Vauvert sont partis en République tchèque, à Prague (stage de 4 semaines). Jusqu’ici ils nous ont donné de bonnes nouvelles. Sur place, évidemment, ils appliquent les règles sanitaires du pays et tout se passe bien. Cela rassure aussi les responsables des Missions locales qui les suivent, légitimement un peu inquiets de savoir « leurs » jeunes aussi loin de Nîmes.


Samedi 30 janvier, 9 jeunes des Missions locales jeunes d’Alès et de Bagnols-sur-Cèze sont partis en Italie à Brescia (stage de 4 semaines). Monika, responsable de ces stages Erasmus à la Maison de l’Europe, les a accompagnés d’une part parce que le trajet n’était pas trop simple, avec des changement à Lyon et à Milan, d’autre part pour faire la connaissance de la structure qui les accueille sur place.


Le 27 février 9 jeunes des Missions locales jeunes du Grand Avignon et du Comtat Venaissin (Vaucluse) partiront en Grèce. Nous espérons évidemment qu’il n’y aura d’ici là aucun obstacle inattendu à leur départ.


Ci-dessous, les très intéressantes réflexions d’Étienne, à mi-parcours de son stage de 3 mois en Pologne, à Kielce (fin novembre. – fin février).


« Vivre ou voyager en Pologne n’avait même pas été pensé avant que je découvre ce programme d’échanges, plutôt par hasard. Ce n’est qu’une fois dans l’avion que j’ai pris conscience des 3 mois qu’allait durer cet engagement loin de ma compagne, de mes amis, de ma sécurité.


Au début il y a la peur, mêlée à une forme d’excitation diffuse. L’angoisse de ce qu’on ne maîtrise pas, d’être confronté à ses faiblesses, à son incapacité à faire face à l’inconnu. Il y a aussi la crainte de la barrière culturelle ou langagière entre les individus, la peur d’être seul, d’être incapable de créer des liens au-delà de nos éventuelles différences.


Avec le temps, l’inconnu devient connu, la découverte devient habitude, les liens se créent. On réalise alors ce qui nous rassemble en tant qu’êtres humains : les besoins élémentaires, les plaisirs simples, et par-dessus tout le fait d’être et de partager des choses tous ensemble. On réalise qu’on peut construire sa vie dans un pays étranger, dans une ville étrangère. «Étrangère », elle l’est de moins en moins chaque jour passé à parcourir ses rues.

Un week-end je suis parti randonner en montagne avec ma correspondante et ses amis polonais. Sur le trajet, regardant la neige tomber sur fond de musique polonaise à la radio, j’ai ressenti quelque chose de particulier : la sensation d’être à ma place, la confiance de penser que ma place est partout où je décide d’être. A 27 ans, j’essaye de cultiver cette sensation chaque jour. Je pense que le voyage, par la confrontation, la surprise, le panel d’émotions qu’il nous apporte, renforce cette sensation bienveillante de faire partie d’un tout ; le soulagement de se rendre compte que nous sommes adaptables en toute situation ; de même que la motivation d’aider et de découvrir l’autre dans toute sa spécificité.


Je me sens changer chaque jour, et j’encourage toutes les personnes qui m’entourent à saisir les opportunités autour d’elles pour accepter ce changement, l’incorporer en elles, pour nous faire tous grandir de nos expériences. »


Étienne, spacewalker on planet Earth.



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