Nos volontaires européens témoignent de leurs expériences à Nîmes
Depuis plusieurs années la Maison de l’Europe de Nîmes accueille des volontaires européens qui ont des missions dans le cadre du Corps européen de solidarité, auprès d’établissements d’enseignement ou de formation ou auprès d’associations, à Nîmes ou aux environs.
Cinq d’entre eux témoignent de leurs expériences. Greta, venue de Lettonie, a témoigné de ses premières semaines à Nîmes dans notre Lettre Europe de janvier ; cette fois elle témoigne oralement dans une émission de radio.
Maria : c’est quoi être volontaire ?
Quand je me pose cette question, plusieurs réponses me viennent à l’esprit, car ça dépend aussi de la personne à qui tu demandes. Je suis María, j’ai 23 ans et je vais essayer de vous expliquer mes sentiments à ce sujet.
« Granadina » (de Grenade) de naissance, je suis nîmoise depuis presque 5 mois. Pendant ce temps, j’ai ri et j’ai aussi pleuré, mais je peux dire qu’être ici est l’une des meilleures expériences que j’ai eues. Si un de mes amis lit ces mots, il me dira que je suis une menteuse, car j’aime me plaindre de tout (du temps, à quel point la ville est vide, que les bars sont fermés...). Et c’est vrai, je suis non-conformiste par nature, je veux toujours plus, mais après, quand je m’arrête pour penser à ma vie ici, j’ai seulement de bonnes pensées et émotions.
Quand je m’assois le soir et que je parle de notre journée avec mes colocataires, Igor et Giada, en buvant une bière, à ce moment-là, je pense, María tu as de la chance. En premier avec eux deux, mais aussi avec les autres volontaires, je pense qu’ici j’ai connu des belles personnes, qui me soutiennent (c’est déjà beaucoup) mais aussi qui m’apprennent des choses tout le temps.
Par ailleurs, j’ai un projet qui me plaît. Je suis volontaire au Lycée de la CCI Gard, où je fais beaucoup de choses différentes, comme aider avec les cours d’espagnol et d’anglais, organiser des projets Erasmus, des journées thématiques...mais je collabore aussi avec le Maison de l’Europe de Nîmes, où les volontaires se réunissent le mercredi pour préparer des ateliers ou activités dans la ville, parmi d’autres choses. Ces types d'activités m'ont beaucoup aidée à me sentir mieux, mais aussi à savoir travailler en équipe et avoir constamment des opinions et des points de vue différents.
Ensuite, j’ai amélioré mon français. Je me rappelle que, quand je suis arrivée à Nîmes, je ne pouvais pas comprendre ce que ma tutrice, Sophie, voulait me dire ; je la regardais, je souriais et j’acquiesçais de la tête, en faisant semblant de comprendre.... Maintenant, je suis très heureuse de pouvoir avoir des conversations intéressantes et donner mon point de vue.
Toutefois, c’est vrai que tout ce qui brille n'est pas de l'or. Vivre dans une pandémie loin de sa famille et dans un pays différent, peut être quelquefois compliqué. Moi qui viens du sud de l'Espagne, j'ai l'habitude de socialiser, de rencontrer de nouvelles personnes, d'aller dans des bars, des lieux publics, des concerts, et ça, ça me manque beaucoup... mais pour être honnête je ne peux pas me plaindre, en étant en bonne santé et sachant que, sans cette situation, je ne me serais pas arrêtée pour rencontrer les gens autour de moi avec autant d’attention, pour passer des heures avec eux à parler, manger, danser, inventer de nouveaux plans et rencontrer une autre culture.
C’est pour ça que je ne peux pas demander grand-chose à 2021. Je veux comme tout le monde, que le COVID disparaisse, mais, si je pouvais ajouter quelque chose, ça serait l’ouverture des bars et restaurants en France (oui je marque à nouveau qu’ils me manquent), et évidemment pouvoir faire quelques voyages !
Finalement, et pour en revenir à ma question, chaque personne répondrait d'une manière différente, et il est vrai que moi-même je change d'avis à ce sujet toutes les cinq minutes. Pour moi, faire partie d'un projet comme celui-ci et être volontaire, c'est évoluer personnellement, être plus ouverte, c'est avoir un avenir plus clair, une idéologie plus claire, c'est partager, c'est savoir être seule loin de ma famille, et finalement c'est être très heureuse !!
Témoignage de Giada
Voilà, je m’appelle Giada. C’est un nom qui est souvent difficile à prononcer pour les étrangers et en fait, il est rare de l’entendre correctement prononcé. Mais franchement ça ne me dérange pas ; au contraire, il y a quelque chose d’exotique à entendre mon nom prononcé avec un accent différent, j’ai ainsi l’impression d’être une autre personne à chaque fois que je l’entends.
Pendant que j’écris ces mots, je me trouve en France, dans la ville de Nîmes, dans la région de l’Occitanie. La raison pour laquelle je me trouve ici dans ce petit coin du sud de la France au lieu de ma ville natale est très simple. À partir d’un certain moment de ma vie, j’ai commencé à avoir besoin de quelque chose de plus que la vie que j’avais menée jusqu’alors. Un seul pays, une seule langue, un seul point de vue ne me suffisaient plus ; une seule vie ne me suffisait plus. J’avais besoin de nouveaux endroits à découvrir, d’autres personnes à qui parler ; j’avais littéralement soif de diversité, de découvrir d’autres façons de parler, de discuter et de faire les choses : il y en a une multitude en plus de celles auxquelles j’étais habituée. Je voulais toucher du doigt ce que j’avais étudié à l’université mais que je n’avais jamais eu l’opportunité de voir avec mes propres yeux ; je voulais être consciente du fait que tout autour de nous coexistent une variété de personnes, de cultures et de communautés qui vivent côte à côte, qui évoluent dans le temps et qui s’influencent mutuellement sans même s’en rendre compte. Et j’ai décidé qu’il était temps de sortir de ma zone de confort et de vivre une véritable aventure.
Après avoir obtenu mon diplôme, voilà que je trouve une annonce qui semble me convenir. Je la trouve sur une page consacrée aux opportunités réservées aux jeunes Italiens : elle décrivait un projet très intéressant de volontariat européen prévoyant l’accompagnement des élèves d’un lycée français dans la découverte des opportunités sur le territoire européen. Je dois être honnête : quand j’ai vu qu’il s’agissait d’un projet de onze mois, j’avais des doutes. Dans le contexte dans lequel j’ai vécu, le fait d’arrêter les études pour aller voyager autour de l’Europe serait plutôt mal vu. Quand on a 22 ans, le seul but qu’on devrait avoir – pas selon tous, mais selon la majeure partie des personnes - est celui d’obtenir le diplôme de Master, trouver un bon travail et gagner assez d’argent pour pouvoir s’offrir une belle voiture et un joli appartement : bref, être indépendant et se mélanger discrètement dans le reste de la société. En toute franchise, je n’étais pas du tout d’accord avec cette façon de concevoir mon propre destin. Voilà pourquoi au bout d’un réflexion approfondie, j’ai décidé d’accepter la mission pour laquelle j’avais postulé et de me laisser guider par mon instinct.
Maintenant, j’ai la chance de dire que tout ce que j’ai trouvé dans cette expérience – les autres volontaires avant tout - est en train de me changer d’une manière qu’au départ je n’aurais pas pu espérer. Je partage ma vie quotidienne avec deux des meilleures personnes que j’ai jamais rencontrées, dans un appartement, que, malgré tous ses défauts, on appelle le « Dream flat » (« L’appartement de rêve »). Bien sûr, il y a plein de différences entre nous et c’est vrai que parfois j’ai un peu de mal à comprendre certaines de leurs blagues, mais tout ce que je suis en train de recevoir est beaucoup plus important que quelques différences insignifiantes , surtout quand il s’agit de jeunes passionnés, ouverts et qui ont la même envie de changer ce monde pour qu’il soit meilleur.
Pour conclure, j’ai encore quelques mois devant moi pour penser à quelle direction donner à ma vie. Je sais qu’à leur tour, les prochains mois vont passer trop vite, comme les mois passés l’ont déjà fait. Ce que je me propose de faire dans cette nouvelle année qui vient de commencer est de ne jamais oublier le temps que j’ai passé ici et tout ce que j’ai appris – y compris les blagues terribles d’un autre volontaire – pour porter avec moi un souvenir inoubliable de cette aventure, jusqu’à la fin de ma vie.
Témoignage de José Miguel
Bonjour, je m’appelle José Miguel Peña Sevilla, j’ai vingt-sept ans et je viens d’un petit village du sud de l’Espagne qui s’appelle Cazorla, en Andalousie. C’est un village entouré de montagnes et d’oliviers. J’ai fini mes études d’enseignant en école primaire dans l’année 2019. Mais, depuis le 17 octobre 2020 je suis à Nîmes en train de faire un volontariat européen et je vais rester ici jusqu’à septembre 2021.
Je travaille avec la Maison de l'Europe de Nîmes qui est une association à but non lucratif créée en 1966 et a pour but d'informer la population locale sur le fonctionnement de l'Union européenne. Depuis 2013, la Maison de l’Europe de Nîmes est labellisée Centre d'Information Europe Direct (CIED) Occitanie Bas Rhône – Cévennes par la Commission européenne.
L’année dernière j’ai été assistant de langue à Beaucaire et Uzès pour le ministère français de l’éducation nationale. C’est pour cela que je suis revenu à Nîmes. Pendant cette année, j’avais connu beaucoup de gens, dont certains volontaires qui m’avaient parlé de la Maison de l’Europe dont le travail est très connu à Nîmes.
À la fin de mon séjour comme assistant, je suis retourné en Espagne pour commencer à préparer mon concours pour travailler comme enseignant dans l’école publique espagnole, mais le concours a été reporté à 2022. J’ai donc décidé de chercher quelque chose pour partir à l’étranger. J’ai trouvé une annonce dans une page Facebook : « La Maison de l’Europe de Nîmes cherche un volontaire de langue maternelle espagnol, pour l’école culinaire de santé et tourisme de Marguerittes. Je n’ai pas hésité à poser ma candidature.
Les missions de mon volontariat sont très variées, je travaille comme assistant des professeurs d’espagnol de l’école, et avec l’assistant d’anglais nous devons préparer certains projets sur l’Europe pour tout le centre de formation. En outre, avant les vacances de Noël, tous les volontaires de la Maison de l’Europe ont préparé et animé des ateliers sur Noël en Europe pour les élèves de différentes écoles primaires de Nîmes et des environs; de plus, chaque mois nous faisons deux types de cafés-rencontres afin d’encourager tous les publics à parler une langue différente de sa langue maternelle ou à connaître les cultures d’autres pays. Avant le COVID ces activités se faisaient dans un café dans le centre-ville mais en ce moment nous les faisons en ligne.
J’habite avec trois volontaires qui viennent de différents pays d’Europe : Roumanie, Slovaquie et Espagne comme moi. Avant mon arrivée, ils parlaient en anglais mais maintenant on parle en français et parfois en anglais. Au total nous sommes onze volontaires, les autres que mes colocataires viennent de : Grèce, Allemagne, Lettonie, Italie et Pologne. J’ai amélioré mon niveau en français depuis que je suis là, parce que chaque fois que je parle avec eux, je dois le faire dans cette langue. C’est une grande expérience pour moi, parce que j’aime bien connaître les différentes cultures et habitudes des autres pays, ainsi que les sonorités quand je les écoute parler dans leur langue maternelle. Toute cette expérience de connaître les habitudes de pays différents du mien, c’est une richesse pour moi. Chaque fois que nous nous rassemblons, je peux apprendre quelque chose ou quelque mot nouveau.
En plus, j’ai des amis à Nîmes que j’ai connus pendant l’année dernière, comme la prof avec qui j’ai travaillé comme assistant de langue, sa fille, un groupe de jeunes qui viennent de l’Argentine, une fille colombienne, deux filles d’Espagne ou d’autres assistants de langues qui habitent à Nîmes.
Ce que me plaît le plus en France, c’est la culture du pays et la politesse avec laquelle les élèves s’adressent à un professeur. En plus, les horaires des repas, différents de l’Espagne, permettent de mieux profiter des heures de soleil. Vraiment, rien ne me manque, mais je pense beaucoup aux repas de ma mère parce qu’elle est une cuisinière merveilleuse. Je pense beaucoup ausii à mes nièces et neveux. Une grande différence que j’ai remarquée par rapport à l’Espagne : en France les gens mangent souvent du fromage pour finir le repas, alors qu’en Espagne on termine par un fruit.
En conclusion, je conseille à toutes les personnes qui en ont la possibilité de voyager et de découvrir une autre culture ou un autre pays, parce que c’est une grande expérience pour la vie. Et pour finir, je souhaite pour 2021 que la pandémie du COVID finisse le plus tôt possible : pouvoir embrasser les personnes qui me sont les plus proches me manque beaucoup.
Témoignage d’Igor
Igor a écrit son témoignage en anglais, vous trouverez d’abord la traduction en français, puis en italique son texte en anglais.
« Je m’appelle Igor, j’ai 29 ans. C’était donc pour moi la dernière année où je pouvais être candidat pour partir en Corps européen de solidarité, je suis réellement heureux d’avoir réussi malgré le Covid19 !
Je suis polonais, je suis arrivé à Nîmes le 1er septembre : avion de ma ville de l’ouest de la Pologne, Poznan, jusqu’à Paris-Beauvais, une nuit à Paris puis le TGV Paris-Nîmes. Pendant les 3 heures en TGV j’ai vu les couleurs de différentes régions françaises.
J’avais entendu parler du volontariat européen par un ami qui en avait fait un en Italie, et par ma colocataire : elle est française, elle est venue en volontariat en Pologne et elle s’y est installée. Pendant 2 ans j’ai regardé les projets proposés, j’ai été candidat à certains. Et j’ai obtenu celui qui me semblait le mieux me convenir !!
Comme je l’ai dit, j’ai 29 ans, j’ai été diplômé de l’université il y a 5 ans, en 2015. J’ai fait des études culturelles, licence puis master. J’ai passé 6 mois en Turquie, à Istanbul, en mobilité Erasmus. Pendant mes études, j’ai travaillé comme réceptionniste et dans trois cafés. Après l’université, j’ai travaillé à plein temps dans plusieurs sociétés : un groupe britannique, une banque, un aéroport et enfin un bureau de tourisme, où après 2 ans je suis devenu manager. Je connaissais le volontariat européen et je savais que je voulais faire quelque chose de nouveau, de différent. Je voulais aussi apprendre une nouvelle langue. Le français était pour moi un choix évident, car depuis mon adolescence j’ai aimé la culture française : les films, les chansons, la littérature, la philosophie… Je peux vous le dire : c’est formidable de faire des choses nouvelles quand vous avez déjà travaillé quelques années !!
Apprendre le français est très probablement le défi le plus important de mon séjour en France. Mais c’est une grande satisfaction quand j’entends les élèves dire entre eux que j’ai fait des progrès. Des élèves, parce que je travaille dans un établissement scolaire, comme assistant d’anglais. A part ça, avec d’autres volontaires je participe à créer des événements liés à différents pays et différentes langues, à la Maison de l’Europe qui est notre organisation d’accueil. L’organisation polonaise qui m’a envoyé est Jeden Swiat à Poznan. Je suis aussi en contact, sur le conseil de Jeden Swiat, avec une organisation polonaise qui peut m’aider pour l’assurance santé, ça a a permis de résoudre très vite une difficulté.
Au fur et à mesure que je progresse en français, je prends de plus en plus de plaisir à être en France. Ce que j’adore c’est le mode de vie. La pause du déjeuner est une chose sacrée, 1 ou 2 heures pour tout le monde. Incomparable avec la pause de 15/20 minutes pour un sandwich en Pologne. Ce qui me manque ce sont les cafés, les pubs : ils étaient ouverts en septembre et octobre mais ils sont fermés depuis novembre, c’est un grand changement. J’essaie de me souvenir, en Pologne ils étaient aussi fermés, donc c’est encore préférable d’être dans le sud de la France ! J’adore ici le climat et l’attitude calme des personnes.
Mes projets pour 2021? Je veux parler réellement bien le français, ce sera un grand avantage pour moi, que je reste en France après mon volontariat ou que je retourne en Pologne, ou encore que j’aille dans un autre pays. Et en plus c’est important pour moi-même, à titre personnel, de connaître cette langue difficile mais si belle !! »
“ My name is Igor, I’m 29. So this is the last year I could go for an European Solidarity Corps project, I’m really glad it has succeeded despite of Covid19!
I’m from Poland, I’ve came to Nimes on the 1st of September. I had the flight from my city in Western Poland, Poznań to Paris Beauvais. After one night in the capital of France I went to Nimes by the very fast train. During 3 hours of trip I saw all the colours of different French regions.
I heard about European Volunteering from a friend who did it in Italy, and from previous flatmate. She is French, she went to volunteer in Poland and then she stayed there. For two years I was checking the available projects, I applied for a couple of them. The one which I thought suited me the most, was the one that I was also accepted.
As I mentioned I’m 29, so I graduated university 5 years ago, in 2015. I studied cultural studies, both BA and MA degree. I stayed in Istanbul, Turkey, for 1 semester of Erasmus programme. During my studies I worked as a receptionist and in three coffee houses. After the graduation I also had many full-time jobs. I worked in British corporation, bank, airport and finally tourist office. After two years of working there I became a manager. I knew about European volunteering and I knew I want to do something new, something different. I also wanted to learn a new language. French was an obvious choice for me, as I had loved French culture since my teenage years. Cinema, songs, literature and philosophy. I can tell you – it is great to do something new when you worked for a couple of years already.
Learning French is probably the most challenging part of my staying in France. But it’s a great satisfaction when I hear students saying to each other I progressed. Students, because I work at school, assisting English classes. Apart of that, together with other volunteers I create European events connected to different countries and languages at Maison de l’Europe which is my hosting organisation. My sending organisation is Jeden Świat in Poznań, Poland. I’m in contact with the worker from the Polish organisation, the director of Jeden Świat (“One World”) advised me also what to do in case of problems with health insurance. We solved the issue fast.
The more I learn French language, the more I enjoy being in this country. What I love is the way of life. Lunch break is a sacred thing here, one or two hours for everyone. It is even hard to compare with the breaks employees have in Poland: 15/20 minutes for a sandwich. I miss bars, pubs, coffee houses. They were open in September and October, but have been closed since November. It changes a lot. I just try to remember, they are also closed in Poland, so still it’s better to spend time in the South of France. I love the weather here and the calm attitude of citizens.
My plans for 2021? I want to speak French really good, it will be a great advantage if I will stay in France after the volunteering or if I will go back to Poland or if I will move to another country. Moreover, it’s important just for myself, to know this difficult, but beautiful language.”
Greta au micro de Radio Système à Vauvert
Radio Système est une radio locale (FM 93,7, www.radiosysteme.fr) qui a été créée par le Centre social RIVES de Vauvert. Elle est une des activités de ce Centre social, avec une mission pédagogique, des informations locales et générales et une orientation particulière vers la lutte contre les discriminations et la promotion de la diversité culturelle. La Maison de l’Europe de Nîmes a plusieurs fois collaboré avec RIVES, notamment pour la lutte contre les discriminations et le racisme.
Chaque 3ème mercredi du mois, Radio Système fait une émission de 30 è 45 mn « Et si on parlait d’Europe ? ».
Le 20 janvier l’émission était principalement une interview de Greta Skara, notre jeune volontaire lettone arrivée début décembre pour apporter ses compétences, sa culture, son dynamisme et ses envies au Centre social RIVES.
Greta ne parlant pas encore bien le français, elle a répondu aux questions en anglais et Jean-Luc Bernet, qui intervient souvent dans cette émission, a assuré avec brio la traduction, de l’anglais au français et vice-versa.
Vous pouvez écouter cette émission en activant le lien ci-dessous :
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