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Loïc, SVE depuis 2 mois en Roumanie


Nous sommes le 10 janvier 2018 à l’heure ou j’écris ce petit compte rendu. Deux mois et demi ont passé depuis mon arrivée à Baile Tusnad ou Tusnádfürdő en Hongrois. Mais détrompez-vous, je suis en Roumanie, au cœur de la Transylvanie en pays sicule (langue parlée majoritairement, le hongrois). Au premier regard, vivre ici peut paraître difficile. 1500 habitants, une pizzeria, un bar, une poste, un ou deux hôtels, un petit commerce et une gare. Autour de la ville-village, la forêt à perte de vue. C’est le royaume des ours.

Nous sommes quatre volontaires, d’origine Russe, Slovaque, Autrichienne et Française. Nous faisons partie du « informal project 2.0 ». Projet mené par l’association Szent Anna. Nous disposons d’un local, que nous partageons avec d’autres associations : Le « Szent Anna Young center ». Ce projet est d’une grande liberté. Nous travaillons à organiser des activités et des événements pour les enfants, ado et adultes, avec pour seule limite notre imagination.

Faire le bilan de ces deux mois m’est difficile. Riche en émotions et rencontres, ces deux mois sont d’une intensité rare. Pour être honnête, tout n’a pas été aussi facile que ce que j’attendais. La communication a d’abord était compliquée. Travailler, vivre, s’exprimer en anglais c’était quelque chose de nouveau pour moi. Mais petit à petit cette contrainte a disparu et continue de disparaitre. La diversité au sein de notre groupe est la plus grande richesse. Entre volontaires, nous ne partageons pas la même culture, les mêmes expériences, ni les mêmes attentes et points de vue. Et nous sommes cependant réunis pour vivre et travailler ensemble dans un cadre nouveau pour nous. Le champ des possibles est donc immense ! Les idées de projets fusent, plus intéressantes les unes que les autres !

A titre personnel, tout n’a pas été aussi facile que ce que j’aurais aimé, mais la facilité n’est pas forcément le chemin le plus intéressant. Complexité dans la communication, choc des cultures, gestion du temps et travail en indépendant, sont autant de problèmes qu’un volontaire peut vivre et que j’ai personnellement ressenti. Cependant, je peux dire qu’il y a eu un avant et un après OAT (séminaire à l’arrivée des volontaires). En effet, cette réunion d’une semaine à Bucarest avec 28 autres volontaires originaires de 10 pays différents, a été pour moi un déclic. Les sujets abordés ont été d’un grand intérêt. Développement personnel, gestion de conflit, ERASMUS+, culture…. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de la richesse à portée de main et de ce que je pouvais apprendre. Et avec toutes ces nouvelles informations, ces moments d’échange et d’introspection, je me suis vu rempli d’une nouvelle énergie.

Le mois de janvier marque donc un tournant dans mes activités. Cours de français, projet documentaire sur la Roumanie, intervention dans une université, évènement autour du jeu de rôle et de société… rejoignent donc mes cours de Hongrois, et mes trois activités hebdomadaires avec les enfants.

Je suis aujourd’hui très heureux de faire partie d’ERASMUS+. Fier de ce que j’ai déjà pu accomplir. Et encore plus heureux à la perspective des 9 prochains mois.

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