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L’Europe s’engage…aussi pour notre sécurité

Un exemple : le grand chantier de confortement des rives du Vidourle, dont le montant global s’établit autour de 25 millions d’euros, tous travaux confondus. Ce n’est pas rien.

Cet énorme chantier, engagé après les grandes inondations de 2002, est toujours en cours. La composante principale est la construction de digues, qui se scinde en plusieurs sous-chantiers, appelés par commodité « la digue de… Lunel, Saint Laurent d'Aigouze, Gallargues » etc. L’Union européenne, via le FEDER, met la main à la poche à côté de collectivités territoriales et de l’État, pour financer ces réalisations qui protègeront durablement les populations locales contre les célèbres vidourlades, dont on connaît le caractère brutal et catastrophique.

M. Christian Rodier, directeur administratif de l’Établissement public territorial de Bassin-Vidourle (EPTB-Vidourle), a bien voulu nous communiquer quelques chiffres : sur la digue de Gallargues, l’UE a apporté 2,20 millions d’euros, soit 30% du coût de 7,4 millions. Sur la digue de Saint Laurent, le pourcentage a été de 15%, soit 434 000 euros sur 3,6 millions de travaux.

Le site http://www.vidourle.org/ nous apprend que l’UE ne se contente pas de soutenir des travaux (digues et stations de pompage rejetant dans le Vidourle après une crue pour le « ressuyage des plaines de Lunel/Marsillargues ») : en 2012 par exemple, l’Europe a financé à hauteur de 40% les postes du personnel du Syndicat intercommunal d’aménagement du Vidourle (SIAV) créés dans le cadre du PAPI-Vidourle (Programme d’Actions de Prévention contre les Inondations du Vidourle).

Et ce n’est certainement pas fini, nous aurons sans doute l’occasion d’en reparler.

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