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Conférence de l'ambassadeur du Royaume-Uni sur le Brexit, à la Maison de l'Europe le 26 juin

L'objectif du gouvernement britannique est de respecter le vote des électeurs, non de rompre les liens avec l'Europe ; le Royaume-Uni restera très investi dans les affaires européennes!

L'adhésion du royaume en 1973 avait des raisons purement économiques mais l'objectif politique de l'Union a toujours inquiété les Britanniques. Le royaume a toujours eu un statut à part et a tenu à conserver sa monnaie, attribut de sa souveraineté.

Parmi les raisons du retrait britannique, le refus de la libre circulation des personnes, le manque de flexibilité des politiques européennes et le rejet de la juridiction de la Cour de justice de l'U.E.

Les liens entre la Grande Bretagne et le continent sont forts :

[if !supportLists]– [endif]12 millions de Britanniques visitent chaque année la France ;

[if !supportLists]– [endif]1 million de citoyens de sa Gracieuse majesté résident dans l'U.E.

[if !supportLists]– [endif]4 millions de ressortissants de l'U.E résident au Royaume-Uni.

Nos politiques étrangères sont convergentes avec quelques exemples récents : la Syrie, l'interdiction de l'utilisation des armes chimiques, l'attitude vis à vis de la Russie, de l'Iran et du protectionnisme américain, le climat...

Quel est l'état actuel de la négociation avec l'U.E?

[if !supportLists]– [endif]Il y a un accord sur la contribution financière du Royaume-Uni pour les programmes engagés et les retraites des fonctionnaires britanniques ayant travaillé à Bruxelles.

[if !supportLists]– [endif]Il reste à traiter le problème de la future frontière entre l'Ulster et l'Eire, sans remettre en cause les « accords du Vendredi saint »1.

[if !supportLists]– [endif]Les citoyens britanniques pourront continuer à vivre en France !

[if !supportLists]– [endif]Une période de transition jusqu'au 31 décembre 2020 a été négociée mais dès 2019, il n'y aura plus de députés du royaume au parlement européen ni de Commissaire britannique à Bruxelles.

Quels seraient les contours d'un accord ?

[if !supportLists]– [endif]Le Royaume-Uni se retirera du marché unique mais souhaite un accord de libre échange ;

[if !supportLists]– [endif]Il désire continuer la coopération dans le domaine de la sécurité ;

[if !supportLists]– [endif]Le Royaume-Uni et la France, représentant 50% des dépenses militaires de l'U.E et 70% des dépenses de recherche militaire, doivent continuer à coopérer. D'ailleurs, l' European intervention initiative a été signée par les deux pays.

[if !supportLists]– [endif]Dans les domaines de la recherche, de la science, de l'éducation, des échanges de jeunes, la Grande Bretagne souhaite continuer à participer aux programmes européens qui, d'ailleurs, sont pour la plupart ouverts aux pays tiers.

Différentes questions ont été posées dans la salle et nous résumons ci-dessous les principales réponses.

[if !supportLists]– [endif]Il y a-t-il la perspective d'un nouveau référendum britannique sur le Brexit ? C'est peu probable car les deux principaux partis britanniques se sont engagés à respecter le résultat du premier référendum.

[if !supportLists]– [endif]Que penser des menaces de délocalisation d'Airbus ? Elle ne deviendrait réalité qu'en cas de non accord, or nous devrions avoir un accord !

[if !supportLists]– [endif]Pourquoi David Cameron a-t-il lancé le référendum ? Il pensait que la question de l'appartenance du Royaume-Uni à l'U.E devait être tranchée définitivement comme ce qui avait été fait pour l'appartenance de l’Écosse au royaume.

[if !supportLists]– [endif]Pourquoi les citoyens britanniques résidents en Europe n'ont-il pas eu le droit de voter lors du référendum? La loi électorale a été modifiée depuis.

[if !supportLists]– [endif]La livre sterling sera-t-elle alignée sur l'euro ou le dollar ? La livre flottera librement.

[if !supportLists]– [endif]Que penser de l'éventuelle exclusion du Royaume-Uni du programme Galileo ? Si les entreprises britanniques étaient exclues, il y aurait de graves conséquences pour l'U.E : retard du programme, surcoûts, fin de l'accès à certains bases de données britanniques... Dans ce cas, le Royaume-Uni construirait son propre système avec d'autres partenaires.

[if !supportLists]– [endif]Pourquoi la Grande Bretagne ne veut-elle pas de la libre circulation ? C'est la conséquence de notre situation insulaire et de l'ouverture du royaume aux ressortissants des pays d'Europe centrale et orientale en 2004 : on attendait 13 000 personnes et on en a accueilli 1 000 000 ! Les Britanniques ont eu le sentiment d'une perte de contrôle de la situation par leur gouvernement.

[if !supportLists]– [endif]Le Royaume-Uni va-t-il se rapprocher du Commonwealth et des États-Unis ? Les liens avec le Commonwealth restent fort ; pour preuve, le récent sommet n'avait jamais rassemblé autant de chefs d’État et de gouvernement.

En résumé, le Royaume-Uni quitte l'Union européenne mais pas l'Europe !

1. Accords du Vendredi saint : accords signés le 10 avril 1998 par les principales forces politiques nord irlandaises (protestants et catholiques) pour mettre fin à trente ans (1969-1998) de guerre civile en Ulster.

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