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Les jeunes bougent avec l'Europe : Kevin le catcheur

En ce mois d'octobre, pendant lequel nous célébrons les Erasmus Days, nous avons le plaisir de vous présenter le récit d'un jeune de la Mission Locale d’Alès qui a eu l'opportunité de partir en stage à Barcelone grâce au programme Erasmus+ l’année dernière. Kevin, un jeune dynamique et passionné par le catch, nous fait part de son expérience, de ses motivations et des résultats de cette aventure européenne dans sa vie. Ce témoignage illustre bien l'impact positif que peut avoir Erasmus+ sur la vie des jeunes, en les professionnalisant et ouvrant à de nouvelles opportunités et nouveaux contacts.


Le groupe des stagiaires à Barcelone


Le projet de Kevin a été entièrement financé par l’Agence Nationale Erasmus+ et par la Région d’Occitanie, sans aucun frais pour le jeune.


Peux-tu te présenter ?

Je suis Kevin Chaquet, j’ai 25 ans, j’habite à Alès depuis l’âge de 3 ans et je suis catcheur professionnel. Ça va faire maintenant 3 ans, 3 ans et demi. J’ai fait 2 ans et demi à Londres, 3 mois à Barcelone et là, le 10 octobre, je repars aux États-Unis à Charlotte, en Caroline du Nord. J’ai très hâte, actuellement je m’entraine tous les jours dans un dojo depuis mars.

Avec l’aide de la Maison de l'Europe, j’ai fait un stage Erasmus + d’un mois à l’association de catch Lucha Libre, à Barcelone. Après mon stage, je suis revenu de temps en temps à Lucha Libre. C'était vraiment au top.


Quel était ton objectif pour participer au projet de stage Erasmus+ ?

Je voulais relancer ma carrière, avoir plus de contacts parce que c’est très important et c’est ce qui va me permettre d’aller aux États Unis. Grace à Lucha Libre, j’ai maintenant plein de contacts. Ces mecs sont top !

Je voulais découvrir aussi la vie à Barcelone. Je connaissais la vie touristique mais pas la vraie vie à Barcelone.

Donc oui, j’étais motivé par l’expérience, les entrainements et la création d’un réseau. C’était une grosse relance, j’étais déterminé. Je m’étais préparé avant le stage à Barcelone et une fois sur place, ma vie se résumait à : m’entrainer, m’entrainer et m’entrainer.


En quoi consistait ton stage ?

Alors, moi j'ai passé 2-3 semaines à faire full entraînement et ensuite, j’ai aidé dans la refonte de la salle. On a refait la salle entièrement. Maintenant c'est flambant neuf. Je vous invite à voir la chaîne YouTube de Lucha Libre Barcelona qui est incroyable. J’ai également participé à la vie d’association, j’ai eu des tâches de communication sur les réseaux sociaux et sur le site web.


Pour vous détailler une journée typique, on arrive, on se dit Bonjour, après : échauffement qui peut durer jusqu'à 20 min sur une séance de 2 ou 3 h. C'est très important de s'échauffer. Ensuite, on va sur le ring et on s'entraîne. C'est bien structuré, programmé et progressif. C'est un entraînement typique dans le catch professionnel qui est très bien.

La structure, Lucha Libre, a maintenant 3 ans. Elle est jeune par rapport au circuit qu'il y a en Espagne, surtout à Barcelone.


Quels ont été les apports de cette mobilité sur ton parcours professionnel ?

Ça m'a apporté de l'expérience. D’en apprendre un peu plus sur le business du catch en Espagne. J'ai beaucoup appris parce qu'entre temps, on a visité beaucoup d'autres concurrents.

Il y a une différence d’ambiance entre l'Espagne, la France et l'Angleterre. Pour la pratique, ça m'a beaucoup apporté. Ils ont un style un peu plus local, libre, un peu plus mexicain on va dire.

Ils m'ont aussi beaucoup aidé à créer un réseau. C'était le jackpot pour moi, surtout sur Instagram. Ils m'ont conseillé de regarder certaines fédérations. Ils m’ont beaucoup aidé à ce niveau-là !


Qu’est-ce que ce stage a changé pour toi ?

J’ai maintenant un peu plus de technique. J’en ai appris plus sur le storytelling qui est la base du catch donc comment raconter des histoires aux gens. Je suis ressorti un peu plus agile que je l’étais en Angleterre par exemple. Là c’est très acrobatique, beaucoup de roulades. C’est très technique et très varié.


Aurais un conseil pour les personnes qui craindraient de sauter le pas ?

Être ouvert à la découverte. Il ne faut pas avoir peur de découvrir des choses dans la vie sinon on aura des regrets plus tard quand on sera vieux ou quand on sera parent. On dira, mince, je ne suis pas allé là-bas, je ne suis pas allé en Espagne. Il faut se lancer directement. Il ne faut pas avoir peur, c'est l'Espagne, l'Angleterre ou l'Allemagne. Les pays sont sécurisés.

On est aussi très bien entouré. Il ne faut vraiment pas craindre de se lancer, il faut le faire et découvrir les choses.


Je connais une fille dans mon groupe qui n’a pas du tout aimé l'expérience, elle préfère la France, rester chez elle etc. C’est parfait, comme ça au moins elle a essayé !


Kevin (debout au centre) avec les autres stagiares qui sont allés à Barcelone

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