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Les jeunes bougent grâce à l'Europe !

Comme chaque mois, les jeunes venus passer quelques mois à Nîmes dans le cadre du Corps Européen de Solidarité (CES) ou ceux qui sont partis à l’étranger en stage professionnels ou en volontariat nous font part de leur expérience.

Ce mois-ci, Jaël nous présentent une vidéo d’Italie, Saga, Lucija et Eliza nous parlent leur vie à Nîmes.


Eliza et Lucija avec leurs colocataires

 

Témoignage de Jaël

Jaël fait un volontariat en Italie du sud à Lecce depuis octobre 2023 ; Il nous présente sa vie là-bas dans une vidéo mise en ligne sur notre chaîne Youtube : Volontariat en Italie (youtube.com) 


Témoignage Saga mi-parcours

 

Coucou de Nîmes !

Je m'appelle Saga et je suis suédoise. Depuis mon arrivée en octobre 2023, je suis l'une des volontaires du Corps Européen de Solidarité (CES) dans la ville de Nîmes. Ce petit texte marque la moitié de mes 9 mois de volontariat - comme le temps passe vite ! On dirait que je suis arrivée hier, et bien que j'ai déjà eu plein de nouvelles expériences, ma liste des choses que je veux faire et explorer autour de Nîmes est encore très longue.

 

Alors, comment suis-je arrivée à Nîmes, une ville dont je n'avais même pas entendu parler auparavant ? J'ai d'abord entendu parler du CES par des amis qui avaient vécu de grandes expériences dans tous les coins de l'Europe, et j'ai commencé à parcourir les offres sans avoir de plans ou d'idées en tête. L'idée de faire du volontariat à long terme à l'étranger m'enthousiasmait vraiment ; Je ne voulais pas juste voyager vite fait, je voulais vraiment m'immerger. Apprendre la langue, trouver mes coins préférés, me faire des amis, cuisiner les plats locaux - et le volontariat, ça semblait être la meilleure manière de tout faire. Alors j'ai postulé, j'ai été acceptée pour un projet de volontariat de 9 mois à la Maison de l'Europe à Nîmes, et comme ça, quelques semaines plus tard, je suis arrivée dans la ville que j'allais appeler chez moi pour les 9 prochains mois.

 

Ma première impression de la ville a été : wow, c'est tellement ensoleillé ! On dirait l'été bien que nous soyons en octobre ! À ce jour, c'est toujours l'une des choses que j'apprécie le plus en étant dans le sud de la France. Poser au soleil au Jardin de la Fontaine même si c’est janvier, ou prendre un café en terrasse après le travail. Le week-end, j'essaie de profiter au maximum de mon temps ici et de visiter les environs de la ville. Nîmes est vraiment la base parfaite pour explorer ! La ville a tout ce qu'il faut sans être une mégapole, et si tu as envie d’un week-end en ville, il y a beaucoup de choix : Montpellier, Lyon, Marseille et Toulouse ne sont pas si loin, ou passer trois heures en train et voilà, tu te retrouves en Espagne. Envie d'aller à la plage ? Un petit trajet en train ! Envie d'aller à la montagne ? Pareil !

 

En dehors de passer du temps à Nîmes, quel est mon projet de volontariat ? Je travaille à la Maison de l'Europe à Nîmes, une organisation qui s'occupe de tout ce qui concerne l'Europe. Plus précisément, je travaille sur des projets de mobilité à l'étranger pour les jeunes de la région. Nous proposons des stages de 4 à 14 semaines dans d'autres pays de l'UE, et les jeunes de 18 à 25 ans inscrits à leur Mission Locale peuvent postuler. Une fois acceptés, ils ont la possibilité de vivre une expérience à l'étranger, souvent pour la première fois, pour pratiquer leur anglais, acquérir de l'expérience professionnelle mais aussi développer leur confiance en eux ! Comme l'UE prend en charge tout, il y a pas mal de paperasse à gérer, ce à quoi j'aide, mais je fais aussi des ateliers préparatoires pour les jeunes qui partent en stage à l'étranger. Ensemble, nous travaillons à créer un groupe soudé, nous travaillons sur leur confiance à parler anglais, et nous nous préparons à gérer les différences culturelles qu'ils pourraient rencontrer pendant leur séjour à l'étranger.

 

Bien sûr, je dois aussi mentionner une autre grande et importante partie du volontariat : la communauté des autres volontaires, venant de toute l'Europe et des environs. Je me sens tellement chanceuse de vivre ça avec d'autres qui sont là pour un an dans le sud de la France comme moi. Quand je suis arrivée, on m'a accueillie super chaleureusement et je me suis immédiatement sentie partie de notre petite famille internationale. Ensemble, on part en petites aventures le week-end (surtout le premier week-end du mois - 1 € pour tous les trains TER en Occitanie !), on organise des dîners d'anniversaire, des fêtes de Noël, ou on se pose tout simplement pour un pique-nique dans le parc. On est quatre à partager un appartement, et avec Aleksandra de Pologne, Jorge d'Espagne et Lina d'Allemagne, je fais partie d'une joyeuse petite famille de colocataires.

 

Je sais déjà que les quatre derniers mois de mon volontariat offriront beaucoup plus de soleil, plus d'opportunités pour m'immerger dans la culture française, de nouvelles découvertes, voir Nîmes en été, et plein de surprises dont j'ai aucune idée. Un conseil de Saga pour le futur à quiconque fait un projet CES : le temps passe super vite, alors profitez-en au maximum !


Témoignage d’Eliza volontaire au lycée de la CCI à Nimes


Bonjour! Je m'appelle Eliza et je viens d'Arménie, l'un des plus anciens pays du monde. Mon voyage de volontariat à long terme a débuté en France en 2023.



Pendant mes années universitaires en Arménie, j'ai toujours cherché à m'engager socialement en tant que jeune. J'ai participé à des projets locaux et internationaux de jeunesse, effectué diverses activités de volontariat en Arménie, suivi des stages après mes études et débuté ma carrière professionnelle en tant que coordinatrice de projet. Cependant, je cherchais quelque chose de nouveau et différent de tout ce que j'avais déjà fait, ce qui m'a amené à rechercher un projet du Corps Européen de Solidarité (CES).

J'ai choisi de faire du volontariat en France avec le CES pour améliorer mon français, découvrir le style de vie français et explorer la culture incroyable de la France. J'ai eu la chance de trouver un projet du CES à Nîmes, en Occitanie, au lycée de la CCI du Gard. Actuellement, je travaille au département des Relations Internationales. Mes missions comprennent l'organisation de séances de coaching pour les étudiants du lycée et de l'EGC Business School. Pendant ces séances, mes collègues et moi aidons les étudiants à rédiger des CV, des lettres de motivation, à postuler à des stages à l'étranger, à créer des profils professionnels sur LinkedIn, etc. Nous travaillons également à établir des partenariats avec différentes entreprises à l'étranger. J'apprécie ma vie professionnelle ici car j'apprends beaucoup et je travaille avec des personnes formidables.

La meilleure partie du volontariat est de passer du temps avec d'autres volontaires à Nîmes. Nous sommes devenus des amis pour la vie.

Je me considère vraiment chanceuse de vivre cette expérience actuelle, car j’ai:

●       Rencontré de nombreuses personnes merveilleuses de mon âge, issues de milieux culturels divers, avec des histoires et des personnalités variées.

●       Amélioré mes compétences linguistiques.

●       Eu l'opportunité de travailler en français dans un environnement professionnel français.

●       Informé et éduqué les gens sur mon pays, partageant ma perspective plutôt que celle des médias sociaux et des bulletins d'information.

●       Consacré plus de temps à ma croissance personnelle et à mon auto-éducation.

●       Surtout, j'ai eu l'opportunité de voyager davantage.



Participation aux Erasmus Days avec Lucija


Cette expérience a été enrichissante à bien des égards, et mon conseil à tous les jeunes est de définitivement essayer un projet CES.



Témoignage de Lucija


Salut !

Je m'appelle Lucija, j’ai 22 ans, je viens de Slovénie et je suis volontaire à Nîmes. Laissez-moi vous expliquer un peu ce que cela veut dire.

L’histoire a commencé un peu avant le départ pour la France.  Ayant déjà entendu parler d’un certain programme mené par l’Union européenne, l’idée de comment passer l’année 23/24 a peu à peu commencé à se former. L’étape première ? Il fallait choisir. Etant étudiante en français, j’ai heureusement évité l’embarras du choix, surtout lorsque j’ai trouvé un projet qui rejoignait tout ce que je cherchais : les langues, le travail avec les jeunes et finalement une belle ville ensoleillée. Après la candidature et l’entretien (qui n’était pas si effrayant comme cela peut sembler, ne vous inquiétez pas), j’ai bientôt dit « Na svidenje Slovenija » et « Bonjour la France ».

Depuis ce jour ma vie a été, pour le dire simplement, un tourbillon d’expériences. J’ai la chance de partager cette expérience avec des gens incroyables. Ce sont ces personnes que j’ai rencontrés qui rendent ma vie divertissante et qui m’offrent un refuge quand la distance de chez moi devient difficile. Ensemble, on a passé des belles soirées et on a eu l’opportunité de découvrir un peu la belle région d’Occitanie, les plages invitantes du Grau du Roi, l’historique Carcassonne, Avignon et le Pont du Gard, ou les nocturnes à Toulouse et Montpellier.


A la bambouseraie d’Anduze.


La conclusion ? On ne s’ennuie pas. Malgré les multiples trains déjà pris, ils nous restent encore de nombreux endroits à visiter. La vie en France m’a permis également de faire connaissance avec la démarche scolaire française. Au sein de mon travail j’assiste surtout aux cours des langues, anglais et italien, mais pas seulement. Je prends part aussi aux cours comme la santé sociale et la philosophie, parfois pour aider, parfois pour ouvrir mon propre esprit. Une partie du travail consiste aussi à l’aide au CDI, lequel j’apprécie également. De plus, le lycée Saint Vincent de Paul, où je travaille avec d’autres volontaires, nous laisse réaliser nos propres projets, comme ma « Journée de la Slovénie », qui s’est passée récemment et où j’ai eu la chance de présenter mon pays aux jeunes.

 

 Ma présentation de la Slovénie

On s’engage dans les autres projets organisés par l’école aussi bien que par la Maison de l’Europe. Ceux-là varient des cafés linguistiques, cafés multikulti aux projets comme MUN (Model United Nations).


J’ai trouvé également des manières de m’engager dans la vie à Nîmes en-dehors de mon volontariat, faisant la course nocturne de Nîmes et surtout en rejoignant un orchestre.



Même si parfois comprendre les instructions en français du directeur d’orchestre n’est pas évident, chemin faisant tu apprends à te débrouiller. Cette dernière qualité est selon moi la capacité la plus importante que la vie à l’étranger m’a appris. Tant de choses que j’ai déjà vécues et tant qui sont encore à venir, à l’attente donc de ce que les mois prochains vont apporter…

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