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Lettre Europe juin 2023

Photo du mois:

Dans le centre de Kiev, une affiche en forme de timbre montre le président russe Vladimir Poutine en train d'être jugé.




Tribune:




Les B.R.I.C.S. et la guerre en Ukraine


Le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a vu le jour en 2001 et a intégré l’Afrique du Sud en 2011. Considéré au départ comme le regroupement des puissances émergentes, il représente plus de 40% de la population mondiale, et plus de 31% du PIB.


Plusieurs pays importants sont déjà observateurs, certains importants (la Thaïlande, le Mexique, l'Égypte) d'autres beaucoup moins (la Guinée et le Tadjikistan). Les Emirats arabes unis, l’Indonésie, le Kazakhstan, le Nigeria, le Sénégal, l’Algérie, l’Argentine, l’Iran ont présenté leurs candidatures. Le Mexique, la Corée du Sud ou encore la Turquie ont été refusés sans raison évidente.


Largement dominé par la Chine, Les BRICS sont une organisation basée sur les intérêts économiques et théoriquement non politiques. Même aujourd’hui l’Inde et la Chine ont des relations difficiles depuis la guerre de 1962, Pékin refuse aussi à Brasilia un poste au Conseil de sécurité de l’ONU. Sur le plan économique l’Inde, le Brésil et la Russie désirent une revalorisation du Yuan refusée par Pékin.


Les BRICS plaident pour « une refondation des organisations internationales comme le Conseil de Sécurité de l’ONU, le FMI ou la Banque mondiale dans un sens qui reflète mieux l'émergence des nouvelles puissances et le caractère multipolaire du monde au XXI° siècle ». Les BRICS veulent renforcer leur poids et mieux faire avancer leurs points de vue dans les négociations économiques internationales notamment au G 20, au FMI et à l'OMC. C’est clairement le discours de Xi Jinping.


Au niveau de la guerre en Ukraine les BRICS tentent de représenter une position équilibrée entre Russie et Ukraine, visant une position de médiateur dans cette guerre. Cependant ils présentent une position anti-américaine commune et sont opposés aux sanctions économiques contre la Russie. Ce qui en fait au minimum des soutiens financiers à V. Poutine.


A l’évidence les BRICS représentent un rival systémique en face du G7, permettant à la fois à la Russie de sortir de son isolement lié à la guerre, et à la Chine de montrer sa force dans le cadre de la problématique de Taiwan. Il est aussi clair que l’Afrique est la cible principale des BRICS, l’intégration de l’Afrique du Sud en est une preuve.

Pour le moment les BRICS sont un regroupement d’intérêts majoritairement économiques mais que vont-ils devenir? C’est une question que l’Union européenne va devoir rapidement évaluer car la guerre en Ukraine est en train de redessiner la géopolitique mondiale.


Charles-Antoine ROUSSY




Les nouvelles de l'Europe:




Les enfants ukrainiens dans l’horreur de la guerre


Depuis le début de la guerre, l’actualité a souvent relaté les horreurs commises par Poutine et son armée mais un fait a jusqu’à présent été peu mis en lumière : les déportations d’enfants ukrainiens et pourtant il s’agit d’un crime ressenti comme encore plus odieux que les autres.

Les chiffres sont imprécis mais le phénomène existe bel et bien : depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, des milliers d’enfants ukrainiens, orphelins ou pas, ont été forcés de passer la frontière russe.


Photo : Conseil de l’Europe, Declaration on Ukrainian children


Les états et les instances internationales prennent peu à peu la mesure de cette catastrophe humanitaire. Aujourd’hui, l’opinion internationale, en Europe et aux Etats-Unis, de plus en plus avertie, s’émeut du phénomène.

Et les Russes ne s’en cachent pas, bien au contraire, ils qualifient ces mesures d’actions humanitaires !


Combien d’enfants ont-ils été déportés ?


Certaines associations comme « Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre » en ont identifié 19.000 alors que les Russes évoquent eux-mêmes le chiffre de 700.000 enfants. Le site Children of War a été créé à la demande de Volodymyr Zelenski. Il rapporte le chiffre de 12 000 enfants qui ont été déportés vers la Russie. On peut voir leurs photos, noms et prénoms. On peut aussi trouver des informations sur 440 enfants tués, 851 enfants blessés et 328 enfants disparus dont on ignore le sort.

La Cour pénale internationale (CPI) a émis en mars un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crime de guerre de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens.


Il s’agit d’une volonté politique. Selon Karolina Hird, analyste de la Russie à l'Institute of the Study of War, les ordres partent de Poutine et passent par Maria Lvova-Belova, commissaire -soi-disant- aux droits de l’enfant qui est devenue le visage d'un système omniprésent dirigé par le Kremlin : la déportation de milliers d'enfants ukrainiens vers la Russie. Des données en "open source" (sources ouvertes à tous) et des réseaux tels que Telegram Messenger éclairent le rôle joué par Lvova-Belova, visage d’une structure opérationnelle composée de camps de rééducation, d'itinéraires de transport et de stratégies de déportation. Plusieurs organisations s'efforcent de lever le voile sur le réseau qui se cache derrière. Les responsables des territoires occupés, des fonctionnaires locaux, des employés d'hôpitaux, des journalistes, du personnel universitaire et des militaires ont été impliqués comme en témoignent des rapports et des témoignages de première main transmis à la CPI. D'autres organisent la logistique des transports, remplissent des papiers et délivrent des passeports.

"Il est très important de comprendre que de nombreuses personnes du gouvernement russe gèrent tout cela", a déclaré Artem Starosiek, PDG de Molfar, une communauté ukrainienne de renseignement open source, qui a enquêté sur Lvova-Belova.


On peut se demander pourquoi le Kremlin a organisé une telle opération.


Il s’agit d’un processus historique. Poutine, ancien membre du KGB, reprend les méthodes staliniennes. Les déportations de masse, systématiques et organisées, sont une des formes de violences étatiques extrémistes du stalinisme. En un quart de siècle, on estime à 7 millions le nombre de personnes qui ont été déportées, c’est-à-dire déplacées de force avec confiscation de leurs biens.

C’est une politique volontariste d’assimilation massive de la part de Moscou qui réitère celle mise en œuvre en Crimée en 2014.

Une autre raison est démographique. Cette guerre est couteuse en vies humaines pour chacun des pays. L’Ukraine se voit ainsi privée de sang neuf au profit de la Russie.


Comment réagit la communauté internationale ?


Beaucoup d’états et d’organisations internationales expriment leur indignation. Mais de quels moyens d’action disposent-ils ? Aucun.

- L'Union européenne va organiser en partenariat avec la Pologne et Kiev une conférence afin d'aider à la localisation des enfants enlevés en Ukraine par la Russie et à leur retour dans leur pays. Son objectif est "d'aider les organes de l'ONU et les organisations internationales concernées à obtenir des informations plus complètes" sur les enfants déportés. "Cela inclut également les enfants qui ont été adoptés ou transférés dans des familles d'accueil russes", a détaillé la présidente de la Commission européenne.

- L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a activé le mécanisme de MOSCOU. Ce mécanisme vise à enquêter sur les allégations de graves violations des engagements pris par les Etats dans le cadre de l’OSCE -dont la Russie est membre- et à identifier des actions pour y remédier.

Les conclusions des rapports des deux Mécanismes de Moscou publiés le 13 avril et le 14 juillet 2022 sur les violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire en Ukraine ont mis en lumière des informations crédibles concernant des transferts forcés et la déportations de civils ukrainiens par la Russie, y compris d’enfants non accompagnés. Le rapport du 5 mai dernier incrimine davantage les opérations russes en déplorant de « multiples violations des droits des enfants » au service d’un « plan pour les assimiler de manière massive». Les autorités russes auraient développé une méthode « systématique », qui vise à intégrer les jeunes ukrainiens dans des familles russes au lieu d’agir en faveur du retour dans leur famille. Ils seraient également soumis à une « campagne d'information pro-russe dans le but de les rééduquer et [seraient] soumis à des formations militaires ».

- Le Conseil de l’Europe lors de son 4e Sommet a adopté une déclaration sur la situation des enfants d'Ukraine.


La seule action utile que peut mettre en place la communauté internationale aujourd’hui est de documenter le plus possible ces actions afin d’identifier ces enfants et de leur permettre un éventuel retour dans leurs familles Et de communiquer des informations nécessaires à une éventuelle inculpation devant la Cour pénale internationale.


De quels crimes peuvent être accusés Poutine et toute la chaine des responsables de ces atrocités ?


Dans son premier rapport rédigé depuis que la Russie a lancé son offensive contre l’Ukraine le 24 février 2022, la Commission d'enquête de l’ONU conclut que les situations qu'elle a examinées concernant le transfert et la déportation d'enfants, à l'intérieur de l'Ukraine et vers la Fédération de Russie respectivement, violent le droit international humanitaire et constituent un crime de guerre.

Si l’ONU n’a pour l’instant pas retenu le chef d’accusation de génocide, elle pointe du doigt les mesures juridiques et politiques prises par des responsables russes concernant le transfert d'enfants ukrainiens, et le décret présidentiel de mai 2022 facilitant l'octroi de la citoyenneté russe à certains enfants.

Le rapport de l’OSCE souligne la forte probabilité d’un crime contre l’humanité dans la mesure où la Russie ne respecte pas l’interdiction d’évacuer « des enfants vers un pays étranger, sauf temporairement pour des raisons impérieuses de santé ou de sécurité ».


Cette tragédie est une volonté de détruire l’avenir d’un peuple. Et nous y assistons, impuissants.


Isabelle ROUSSY




Du bois des barques échouées de migrants aux «violons de la mer»




Beaucoup de migrants débarquent sur les côtes de l’Italie et leurs embarcations restent sur les plages. Des débris de barque s’échouent aussi, après un naufrage souvent meurtrier…

Une fondation italienne a eu l’idée de relier ces drames à une action positive : donner une deuxième vie à ces bois échoués, en les confiant à des prisonniers de droit commun pour qu’ils les transforment en violons.


Ces « violons de la mer » ne sont pas des Stradivarius, mais ils ont une âme ! Et ceux qui participent à cette métamorphose en sont conscients et fiers, quels que soient les crimes qui les ont amenés en prison...



La Fondation italienne Casa dello Spirito e delli Arti – Maison de l’esprit et des arts - accompagne des personnes marginalisées, notamment des détenus, pour favoriser leur réhabilitation.

Avec le soutien de cette Fondation, la prison de haute sécurité Opera, à Milan (1 400 détenus), a monté un atelier de menuiserie et de lutherie, où des détenus fabriquent des violons, des violoncelles et des violes de gambe, sous la direction d’artisans qualifiés et pédagogues. Habituellement les instruments étaient destinés à des élèves de conservatoires qui ne pouvaient pas s’en acheter.


Utiliser les bois des barques de migrants échoués à Lampedusa ou d’autres lieux donne une dimension différente à la fabrication de ces instruments : les quelques détenus qui y participent pensent évidemment au sort des migrants, ils s’en sentent solidaires et retrouvent ainsi un peu de dignité. « A travers l’art et l’artisanat, des détenus deviennent des passeurs de mémoire », s’enthousiasme un responsable de la Fondation.


Il faut trois mois pour fabriquer un « violon de la mer ». Le bois des barques est généralement du pin et de l’olivier, et pas l’épicéa (scié en plus d’une façon particulière) utilisé habituellement. La peinture des barques est préservée le plus possible, pour afficher clairement l’origine des bois. D’après le luthier de l’atelier, la sonorité de ces instruments est tout à fait satisfaisante, bien meilleure qu’attendu, et elle est chargée d’une émotion particulière.

Les instruments sont confiés à des formations musicales, qui le temps d’un concert deviennent « Orchestre de la mer ».


Un détenu de l’atelier : « J’ai la chance d’être impliqué dans un travail qui donne une voix à ceux qui ne l’ont plus. Je suis fier de ces violons qui chantent pour vaincre l’oubli ».


Jean-Jacques SMEDTS




L’Europe met le nez sur son passé




L’histoire laisse des traces multiples : des écrits, des monuments, des peintures sur les parois des grottes, des œuvres d’art, des musiques, des légendes… Les odeurs, pourquoi pas ?


Appréhender le passé par notre odorat, c’est l’objet de l’ambitieux projet « Odeuropa » dans lequel plus de trente chercheurs de 6 pays européens (*) se sont lancés en janvier 2021, pour 3 ans, avec un financement de près de 3 millions d’€ apporté par la Commission européenne. Un projet européen qui sort vraiment des sentiers battus !


Les spécialités mobilisées sont multiples : historiens, linguistes, chimistes, parfumeurs, cherchent à recenser, décrire, analyser et même parfois reconstituer les odeurs - agréables ou non - qui accompagnaient notre passé.

L’intelligence artificielle est mise à contribution pour repérer ce qui peut se rapporter aux odeurs dans les textes et les images du passé qui constituent une énorme base de données. L’ordinateur apprend à repérer des mots tels que « senteurs, boisé, fruité » et des objets dont les matières sont odorantes : tabac, cuir, fleur, corbeille de fruits…, ou encore des lieux pouvant être chargés d’odeurs : jardin, usine, cabinet de toilette, … Dans les tableaux, sont aussi recherchés des animaux odorants ou des gestes comme se pincer le nez ou le froncer, ou encore les accessoires utilisés pour se protéger des mauvaises odeurs (pendentifs, diffuseurs de parfums).

Les données collectées sont utilisées par les historiens pour constituer et nourrir une vaste encyclopédie en ligne du patrimoine olfactif européen. Les livres anciens ont eux-mêmes des odeurs complexes : le papier, les encres, le cuir de la reliure….

Certaines senteurs peuvent être reconstituées. Ainsi l’odeur de boîtes à tabac anciennes a été analysée à partir des COV (composés organiques volatils) qu’elles ont conservées, puis ces COV ont été assemblés pour reconstituer les senteurs. Plus simplement, des textes donnent des recettes, comme par exemple celles des « pommes d’ambre », pendentifs en forme de sphère ajourée utilisés aux XVIe et XVIIe siècles pour se protéger des mauvaises odeurs et (soi-disant) de maladies comme la peste. Dans ces pendentifs on trouvait du romarin, de la cannelle, du clou de girofle, de la rose et des produits musqués comme la civette (musc produit par des glandes de cet animal) et l’ambre gris (qu’on trouve – à grand prix - dans le système digestif du cachalot).


Le projet vise aussi à développer des politiques de conservation et de protection du patrimoine olfactif européen.

Certes les parfumeurs ont eux-mêmes conservé des parfums qui ont jalonné leurs parcours, mais cela ne remonte guère plus loin que le début du XXe siècle.


Il existe en France, à Versailles à l'ISIPCA (école française d'études supérieures en parfumerie, cosmétiques et arômes) une Osmothèque, véritable conservatoire des parfums. Un lieu unique au monde, où 5 000 fragrances sont conservées à 12 °C sous atmosphère protectrice dans des flacons presque opaques. « Ces parfums sont des œuvres qui constituent une histoire de l’art olfactif… et un conservatoire d’émotions », dit la présidente du comité scientifique de l’Osmothèque. Parmi cette multitude de senteurs, près de 1 000 ont disparu et ont été reconstituées ; la plus ancienne est probablement le parfum du roi des Parthes (dont le royaume s’étendait au 1er siècle ap. JC du sud-est de la Turquie à l’est de l’Iran) : les 27 ingrédients sont cités dans un texte latin, et c’est un parfum extrêmement puissant avec beaucoup d’épices.


Les odeurs, une dimension nouvelle de la compréhension de notre passé !


Jean-Jacques SMEDTS


(*) Allemagne, France, Italie, Pays-Bas, Italie, Slovénie… et Royaume-Uni.




Les nouvelles de la Maison de l'Europe




Bilan du Joli Mois de l'Europe


Retour sur la participation de la Maison de l'Europe de Nîmes - Europe Direct Nîmes Bas-Rhône Cévennes au Joli Mois de l'Europe 2023.




Le Joli Mois de l'Europe est un dispositif national et régional qui met à l'honneur différents projets et événements ayant lieu dans toute la France. Pendant tout le mois de mai, de nombreux partenaires associatifs et institutionnels organisent des événements sur l’Europe et son action en région. Spectacles, cafés-débats, concerts, expositions, dégustations, villages européens… Chacun à sa manière évoque l’Europe dans notre quotidien.


La Maison de l'Europe de Nîmes - Europe Direct Nîmes Bas-Rhône Cévennes a organisé des événements dans ce cadre et participé à des activités organisées par ses partenaires.


En chiffres, le Joli Mois de l'Europe 2023 de la Maison de l'Europe de Nîmes, c'était...

  • 24 évènements

  • 4 départements, 2 régions

  • 1278 personnes touchées

  • 3298 personnes touchées sur les réseaux sociaux



FÊTE DE L'EUROPE À BELLEGARDE

La 21ème édition de la Fête de l'Europe de Bellegarde a été organisée lundi 8 mai. C'était l'occasion de découvrir la culture et la gastronomie d'autres pays et de participer aux animations prévues pour les grands et les petits. Cette année, les territoires d'outre-mer ont été mis à l'honneur.

La Maison de l'Europe, a tenu un stand d'information avec des quiz et des jeux qui ont permis à plus de 150 personnes d'approfondir leurs connaissances sur l'Union européenne tout en s'amusant!

Nous étions également présents sur scène avec notre volontaire ukrainienne Yuliia qui est montée sur scène pour proposer une initiation à une danse traditionnelle ukrainienne.



JOURNÉE VOLONTAIRES EUROPÉENS À FRONTIGNAN


Les 10 et 11 mai, les volontaires européennes accueillies et coordonnées par la Maison de l’Europe de Nîmes ont participé au 1er rassemblement régional des volontaires européens d’Occitanie à Frontignan.

Organisé par la Maison de l'Europe de Montpellier, les CEMEA et cofinancé par la DRAJES Occitanie, le mercredi 10 mai a permis aux volontaires d’Occitanie de se rencontrer et d’échanger sur leurs projets et a permis aux tuteurs et tutrices des volontaires de s’interroger sur les bonnes pratiques, la Validation des Acquis de Mobilité Internationale, les outils et recettes à partager pour réussir un bon accueil de volontaires.


Le jeudi 11 mai, la Ville de Frontignan a organisé la 7ème édition du salon « Bougeons nos frontières » en invitant plus de 250 élèves des classes de 4ème. Les volontaires européens ont animé des ateliers dédiés à la sensibilisation à l'Union européenne durant la matinée.



JOURNÉE SERVICE CIVIQUE À MÉJANNES-LE-CLAP


Sur l'ensemble de la journée du 16 mai, les volontaires en Service Civique provenant de tout le département du Gard se sont rassemblés à Méjannes-le-Clap afin de pouvoir échanger sur leurs expériences et rencontrer les autres services civiques de la région.

Ces volontaires ont participé à 6 différents ateliers (quiz jeux olympiques ; les champs des possibles-formes d’engagement ; première impression-lutte contre les préjugés ; être humain-vivre ensemble ; mon projet de mobilité en Europe ; civiq déclic- mon parcours citoyen au quotidien).


Caterina et Yuliia ont animé le stand autour du projet de mobilité. L’après-midi, les volontaires ont été divisés en 2 groupes. Le premier groupe est parti visiter la grotte de la Salamandre, tandis que le deuxième groupe a participé à une « course d’orientation ». La journée s'est soldée par une remise de cadeaux et une évaluation de la journée par les volontaires.


L'EUROPE EN LOZÈRE

Durant le Joli Mois de l'Europe, la Lozère a également été mise à l'honneur. La Maison de l'Europe était présente du 11 au 12 mai dans le département pour des animations auprès de ses partenaires. La première journée était dédiée aux établissements scolaires de St Chély d'Apcher tandis que la seconde était dédiée aux jeunes de la Mission Locale de Mende.


  • 11 mai Lycée Sacré Coeur (St Chély d'Apcher)

Au cours de la matinée, Caterina a présenté au sein du lycée Sacré Coeur, une animation sur la construction européenne. Les 30 jeunes ont dû replacer les événements importants de l'Histoire de l'UE dans l'ordre chronologique.

  • 11 mai Lycée François Rabelais (St Chély d'Apcher)

L'après-midi, Caterina est ensuite intervenue avec le PETR du Gévaudan auprès d'une trentaine de jeunes au lycée agricole de François Rabelais. Il s'agissait d'informer les lycéens sur la PAC autour d'activités ludiques. Le président du GAL Gévaudan Jacques Blanc, est venu pour rappeler l'importance de l'UE dans le département de la Lozère.


  • 12 mai Mission Locale (Mende)

La Maison de l'Europe a organisé un café Europe avec les jeunes de la Mission Locale de Mende. Ainsi, 8 jeunes ont débattu dans la matinée sur la gestion de l'immigration par l'UE et sur les questions de la transformation numérique comme objectif de l'Europe.


L'EUROPE DANS LES CANTINES


Au cours de la semaine du 22 mai au 26 mai, les écoles de Vauvert, Aimargues, Aubord, Le Cailar, Gallician et Beauvoisin ont célébré le JME en proposant des menus européens à la cantine. À cette occasion, la Maison de l'Europe de Nîmes est intervenue sur le territoire de Petite Camargue pour faire connaître l'UE aux plus jeunes.


Les enfants ont pu profiter durant leur pause-déjeuner d'animations et de jeux autour de différentes thématiques. Les 5 volontaires mobilisés ont présenté des jeux autour de la citoyenneté européenne, de l'environnement, des langues et de la géographie européenne. Les élèves ont pu en apprendre davantage sur l'UE tout en s'amusant.


Au total, nous avons touché 120 élèves



L'EUROPE DANS MA COMMUNE

L'Europe des communes à destination des élus et décideurs locaux :


L’Europe fait partie intégrante des politiques nationales et locales comme de la vie quotidienne de nos citoyens. Pourtant, les maires et présidents d’agglomération ou de Communauté de communes déclarent en grande majorité connaître peu ou mal le rôle de l’Europe et les opportunités offertes par celle-ci. Les élus souhaitent toutefois être mieux informés sur les politiques européennes, leur mise en œuvre dans les territoires et les possibilités de soutien, financier et technique, pour leurs projets locaux. C’est la raison pour laquelle le PETR Vidourle Camargue, la Communauté de communes de Sommières et la Maison de l’Europe de Nîmes – EUROPE DIRECT ont co-animé une soirée autour des dispositifs européens pour les communes mardi 23 mai à Crespian, petite commune du Pays de Sommières. Michael Stange de la Maison de l’Europe a présenté les financements et dispositifs disponibles de l’Union européenne pour les communes avant d’intégrer un petit moment ludique autour du volontariat européen (Corps européen de solidarité) et national (service civique) avec des témoignages de volontaires. La soirée s’est clôturée par des témoignages de projets soutenus pas le PETR Vidourle Camargue.




PROJECTION / DÉBAT L'AUBERGE ESPAGNOLE

Le 31 mai, la Maison de l'Europe était présente au côté du PETR de Vidourle Camargue au cinéma Le Venise à Sommières pour la projection du film "L'Auberge Espagnole". La fin de la séance était l'occasion de débattre sur les différents clichés entre le film et la réalité.


Charlène est intervenue pour présenter les différents programmes de mobilité existant au sein de l'UE. Nos volontaires ont également témoigné de leurs expériences en France et à l'étranger.


Nous avions un stand d'information à la sortie de la salle pour que le public puisse s'informer sur les différents programmes de mobilité.




CAFÉ MULTI KULTI ET LINGUISTIQUE

Comme tous les mois, nos volontaires ont organisé des cafés linguistique et Multi Kulti, mais cette fois-ci, ils avaient une touche particulièrement européenne !


Pour le café Multi Kulti, notre volontaire Yuliia avait préparé une présentation de l'Union européenne comme introduction, puis nous avons eu une présentation du Sénégal, de la République Dominicaine et de la Biélorussie.


Le café linguistique était pour la première fois au café La Serre, dans le bâtiment de la piscine Pablo Neruda. Le thème de la soirée était centré sur le poète Baudelaire. Nous avons pu assister à des lectures de ce dernier en allemand, espagnol, français et anglais.



AUTRES ÉVÈNEMENTS

Tout au long du mois de mai, la Maison de l'Europe a animé plusieurs ateliers sur des thématiques variées au sein des lycées de Nîmes.


Lycée Hemingway


60 élèves ont testé leurs connaissances sur l'UE à travers le jeu EUROMIND. Les élèves ont été divisés en 4 équipes et sont passés dans 4 ateliers différents dédiés aux thématiques : la PAC, le patrimoine européen, le fonctionnement de l’UE et l’histoire de l’UE. Sur chaque atelier, il y avait des quiz et des jeux interactifs pour faire acquérir des nouvelles connaissances aux élèves de façon ludique.




Lycée St Vincent de Paul


Une classe de seconde a participé à un jeu de simulation d'élection européenne. Pendant la première partie, les élèves ont discuté et négocié les programmes des différents groupes politiques présents à l’intérieur du Parlement européen. Pendant la deuxième partie, les différents programmes ont été présentés avec leurs modifications et votés par les élèves comme pendant une véritable séance de vote pour les élections européennes.



REMERCIEMENTS

L'équipe de la Maison de l'Europe de Nîmes - Europe Direct Nîmes Bas-Rhône Cévennes souhaite remercier les personnes et les partenaires ayant rendu possible l'organisation et l'animation du Joli Mois de l'Europe 2023 :


Les volontaires européennes: Yuliia, Yina, Maryna, Lucía, Raquel, Natia, Marina, Katharina, Felicitas et Alwine, Julija, Meilyna et Eve, volontaires en service civique et stagiaire à la Maison de l'Europe.


Le PETR Vidourle Camargue

Nîmes Métropole

Le lycée Dhuoda

Le lycée Hemingway à Nîmes

Le collège Feuchères

La Ville de Bellegarde

La Ville de Monteux

La Ville de Frontignan

Le cinéma le Venise à Sommières

Le Collectif départemental du service civique


Merci pour ce Joli Mois de l'Europe 2023 et à l'année prochaine !





Passage de témoins pour la présidence du Conseil de l’Union européenne




Tous les semestres, la présidence du Conseil de l’Union européenne change de mains.

Jusqu’au 30 juin c’est la Suède qui assure cette responsabilité. S.E. Håkan ÅKESSON, ambassadeur de Suède en France viendra à Nîmes le 26 juin 2023 à 18h nous présenter le bilan de la présidence suédoise.