Bonnes ou mauvaises nouvelles ?
En premier, pour beaucoup d’Européens, l’élimination de l’Allemagne et de la France en 8èmes de finale de la coupe d’Europe de football est un séisme. Ces deux grandes équipes sortent la tête basse. Que ceux qui ne sont fans ni de la Mannschaft ni des Bleus se réjouissent, ils gagnent quand même 5 soirées à passer en famille...
La mise en place du PASS COVID 19 poussé par la Commission et le Parlement européen est une bonne nouvelle pour ceux qui pensent que l’équipe Europe est plus forte quand elle joue « collectif ». A quand une équipe UE dans les compétitions internationales ?
La transmission de la présidence du Conseil de l’UE entre le Portugal et la Slovénie s’est faite sans anicroche. Cependant, si le plus grand nombre saluent la présidence portugaise, la Slovénie en inquiète beaucoup à cause de ses positions « limites » sur certains sujets. Illibéralisme quand tu nous tiens !
Mauvaise nouvelle pour les non vaccinés, le variant delta arrive. Déjà majoritaire en Grande Bretagne et en Russie pour ne parler que de pays européens, il est sûr que d’ici la fin de l’été il sera seul sur le marché dans le monde entier (sauf si un autre variant plus contagieux encore parvient à l’étouffer !).
La question de l’obligation de vaccination se pose déjà pour les soignants. Deux pays européens l’ont annoncée (l’Italie et la Grande Bretagne). A tous les coups cela ira devant la Cour européenne des Droits de l’homme. A noter que celle-ci vient de rendre un arrêt légitimant la République tchèque pour sa position d’interdiction d’école maternelle et d’amendes pour des enfants auxquels des vaccins obligatoires n’ont pas été faits.
Grâce aux efforts conjugués de l’UE, des USA et de tout le G7, la mise en place d’un taux minimum d’imposition des entreprises à 15% vient d’être adoptée par plus de 130 pays à l’OCDE. En plus, les GAFA devront aussi payer des impôts dans les pays où ils ont des activités et font des bénéfices, même s’ils n’y ont pas d’installations physiques. En Europe, l’Irlande fait la tête, mais elle semble chercher des solutions pour adopter l’idée. Comme d’habitude la Hongrie et la Pologne font aussi grise mine, alors que l’histoire économique semble bel et bien être en marche.
L’emprunt de 20 milliards d’euros lancé par la Commission (en obligations à 10 ans) pour commencer à financer le plan de relance Next Generation UE, est « parti comme des petits pains ».
« C’est la plus grande opération de ce type jamais réalisée en Europe », a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Ce n’est pas le rendement qui a attiré le client (0.086%), mais certainement la confiance. Plus de 145 milliards d’€ ont été offerts pour les 10 milliards d’obligations prévus au départ !
Comments